Tandis que l’OMS nous explique, façon fact checkers, que le mpox (pour monkey pox, la variole du singe, dont le nom est sans doute un peu trop grand-guignolesque pour faire peur) n’est pas le nouveau covid parce que, à ce stade, nous en savons beaucoup plus sur ce nouveau virus que sur le précédent, la France, elle, va directement à l’essentiel : foutre la trouille à ses citoyens pour recommencer de plus belle.
Avec toujours la collaboration d’une presse (ser)vile toujours prête à faire croire n’importe quoi. Comme Le Figaro, qui explique en titre que les enfants sont plus touchés que les adultes, en fondant ses dires sur des statistiques effectuées sur des échantillons très réduits, pour dire ensuite dans le corps de l’article que « la souche clade 1-B, qui inquiète particulièrement l’OMS et se transmet davantage par voie sexuelle, menace surtout les adultes ». Et on précisera, puisque ce n’est pas fait, que cette transmission entre adultes se fait par des pratiques homosexuelles. Le pays réel n’ayant qu’assez peu de rapport avec ce que l’on voit dans les médias, il ne faut pas s’attendre à ce que les gens informés se sentent concernés. Et forts de ce savoir, quand les autorités nous enjoindront de porter à nouveau le masque, on pourra leur dire de se le mettre là où il aurait son utilité.