À la fin de la pièce d’Euripide Les Bacchantes, Cadmos demande à sa fille Agavé : « Que vois-tu ? » Agavé est assise au centre de la scène avec la tête humaine coupée de son fils Penthée sur ses genoux. Penthée, roi de Thèbes, a été déchiré membre par membre par les femmes de Thèbes, les bacchantes, alors qu’elles dansaient nues sur le flanc de la montagne en adoration devant le dieu asiatique Dionysos. Toujours enivrée par les réjouissances qui avaient conduit à la mort de son fils, Agavé répond : « C’est une tête de lion, un trophée pour le palais. » À ce stade, Cadmos dit : « Regarde bien. Étudie-la de plus près. » Alors que l’intoxication s’estompe, Agavé reconnaît ce qu’elle a fait et répond : « Je vois l’horreur. Je vois la souffrance. Je vois le malheur. »
« Est-ce que cela ressemble toujours à un lion ? » demande Cadmos.
« Non, c’est Penthée, et c’est sa tête que je tiens. »
« Tu étais folle », dit Cadmos à sa fille. « La ville était possédée par Dionysos. »
Alors, Agavé s’éveille à la pleine conscience de ses actes, et de leurs conséquences :
« Je le vois maintenant », dit-elle, « Dionysos nous a détruits. »
L’Amérique a connu son propre épisode d’intoxication dionysiaque dans les jours qui ont suivi le 25 mai, lorsqu’un policier de Minneapolis du nom de Derek Chauvin a maîtrisé avec un genou sur le cou un homme noir de 46 ans du nom de George Floyd, qui en est mort. Corrompu par 66 ans de mauvaise éducation, le lumpenprolétariat noir américain s’est livré à une orgie d’émeutes qui a mis fin à l’État de droit dans de nombreuses grandes villes américaines.
L’émeute était basée sur un incident, et l’incident a été capturé en une image. Qu’ont vu les Américains en voyant l’officier Chauvin pesant avec le genou sur le cou de George Floyd ? Ils ont vu du racisme.
Les Palestiniens qui ont regardé la même vidéo, en revanche, ont vu autre chose. Ils ont reconnu la prise de genou que l’officier Chauvin a infligée à Floyd comme étant la même technique que la police israélienne utilise couramment sur les Palestiniens. Le récit de la mort de Floyd ne mentionne pas le rôle que l’ADL [Anti-Defamation League], la Ligue antidiffamation a joué dans la militarisation du département de police de Minneapolis. L’ADL fait pression sur les services de police de tout le pays depuis des années pour qu’ils s’entraînent avec des instructeurs israéliens afin d’apprendre des techniques de soumission comme la prise du genou sur la gorge. Mais plus important encore, les policiers qui sont soumis à l’israélisation des forces de police locales apprennent plus que des techniques. Ils apprennent des attitudes, et la principale attitude qu’ils apprennent, c’est qu’ils doivent traiter leurs concitoyens, les personnes qui financent leurs services de police locaux avec l’argent de leurs impôts, de la même manière que les Israéliens traitent les Palestiniens.
Si l’image de l’officier Chauvin le genou sur le cou d’un homme noir symbolisait le racisme blanc, alors l’image de George Floyd symbolisait l’homme noir comme victime de ce racisme, et Black Lives Matter était censé être le champion de l’homme noir. Mais ici aussi, les apparences sont trompeuses car les sionistes sont aussi derrière ce côté de l’affaire. Pendant la période qui a précédé les émeutes de Ferguson, dans le Missouri, George Soros a donné à Black Lives Matter 33 millions de dollars.
L’ADL est également impliquée dans un autre aspect du conflit. Avec l’annexion imminente de la Cisjordanie par Israël, l’ADL craint que le contrecoup que cette annexion ne manquera pas de provoquer ne se propage chez ses guerriers suppléants dans la mouvance Black Lives Matter, comme cela s’est effectivement produit en Angleterre [1] :
Le Mémo d’analyse des parties prenantes, émis par le Département des relations gouvernementales, de la défense devant les tribunaux et des engagements communautaires de l’ADL , mémo devant servir de point de départ pour l’avenir, avertit que le groupe devra trouver un moyen de défendre Israël contre les critiques sans s’aliéner les autres organisations de défense des droits civils, les élus de couleur et les militants et sympathisants de Black Lives Matter. Le mémo suggère que le groupe espère éviter d’apparaître ouvertement hostile aux critiques publiques de l’annexion tout en travaillant à bloquer la législation qui condamnera sévèrement Israël ou entraînera des conséquences matérielles, telles que la formulation de conditions au soutien militaire des États-Unis. [2]
L’ADL n’est pas la seule organisation juive à soutenir Black Lives Matter. Selon un rapport de l’Agence télégraphique juive, « plus de 400 organisations et synagogues juives aux États-Unis ont signé une lettre qui affirme "sans équivoque" : Les Vies Noires Comptent. » [3] Ces groupes représentaient un large éventail « d’identités religieuses, politiques, sexuelles et raciales ». La liste des signataires – des petites congrégations aux grandes organisations juives – représente des millions de juifs aux États-Unis, les « organisateurs », selon la déclaration.
Quel nom donnons-nous à cette participation ? En Amérique, on a appelé cela l’alliance judéo-noire.
Pendant les 70 années qui suivirent le lynchage de Leo Frank en 1915, des organisations juives comme l’Anti-Defamation League ou ADL et la National Association for the Advancement of Colored People, ou NAACP, tentèrent de fomenter une guerre raciale aux États-Unis. Le point culminant de cette campagne fut atteint dans les années 1960 avec la création du mouvement des droits civiques. [4]
Mais l’esprit révolutionnaire juif remonte bien plus loin que cela. Il remonte à la Crucifixion, lorsque les grands prêtres juifs Anne et Caïphe dirent à Jésus qu’ils le reconnaîtraient comme leur Messie s’il descendait de la croix et instaurait le royaume terrestre qu’ils voulaient.
Il ne le fit pas, et les juifs choisirent Barabbas à la place de Jésus.
En rejetant le Christ comme leur messie, les juifs rejetaient le Logos incarné, et une fois qu’ils eurent rejeté le Logos, ils rejetèrent l’ordre créé par Dieu pour cet univers ; ce faisant, ils devinrent des révolutionnaires, ce qu’ils sont aujourd’hui dans des endroits comme Saint-Louis.
La ville de Saint-Louis, dans le Missouri, fut fondée en 1764 par deux commerçants en fourrure français, Pierre Laclède et Auguste Chouteau, et la ville fut nommée en mémoire du roi Louis IX de France. Au cours du XIXe siècle, la ville devint le foyer de nombreux immigrants catholiques venus d’Irlande et d’Allemagne. [5]
De nombreux Français combattirent la Révolution. Ils se firent connaître sous le nom de Chouans et leur soulèvement est connu sous le nom de Vendée. Certains Français quittèrent la France pour échapper à la Révolution. Beaucoup d’entre eux s’installèrent en Amérique, dans des villes comme Québec et Montréal au Canada, mais aussi dans des villes comme la Nouvelle-Orléans et Saint-Louis aux États-Unis.
Ils voulaient échapper à la Révolution, mais voilà que la révolution a suivi leurs descendants dans des endroits comme Saint-Louis.
Aujourd’hui, un homme du nom d’Umar Lee veut abattre la statue de saint Louis IX et rebaptiser la ville Confluence. [6]
Comme à Minneapolis, les apparences sont trompeuses.
Lee prétend être musulman, bien qu’il prétende également être un descendant du général confédéré Robert E. Lee. Il prétend avoir le soutien de Black Lives Matter, mais pourquoi en voudraient-ils à un roi français du XIIIe siècle ?
Louis IX possédait-il des esclaves noirs ? Avait-il des plantations de coton secrètes à Paris ?
Non, le crime de Louis IX, c’est d’avoir brûlé le Talmud [7].
Les Noirs s’intéressent-ils au Talmud ? Savent-ils ce que c’est ? Connaissent-ils les blasphèmes qu’il contient, et quelle est la véritable raison pour laquelle il a été brûlé ? Probablement pas.
Comme à Minneapolis, le groupe à l’origine de l’effervescence est invisible.
L’esprit révolutionnaire juif est à l’origine des manifestations dans les deux villes.
La bataille de Saint-Louis oppose les catholiques et les juifs, mais Umar Lee, en tant qu’homme de paille des juifs, doit dissimuler ce fait et transformer le conflit en une bataille entre les Noirs et les Blancs.
Il s’agit d’une forme de vol d’identité [les catholiques étant qualifiés de nationalistes blancs et les juifs se dissimulant derrière la bannière antiraciste].
Cela conduit également à la violence, car une fois qu’un groupe s’est vu imposer une identité « blanche », les membres de ce groupe n’ont plus le droit à la liberté d’expression ou de réunion.
C’est précisément ce qui s’est passé à Saint-Louis.
Après qu’Umar Lee a transformé en « Blancs » un groupe de catholiques qui s’étaient rassemblés pour prier et dire le Rosaire pour la protection de la statue, un représentant de Black Lives Matter s’est présenté et s’est senti en droit de frapper un catholique de 60 ans qui essayait de réciter son chapelet, parce que les Blancs n’ont aucun droit. [8]
La Révolution de 2020 en Amérique est similaire à la Révolution française, car lorsque la révolution est arrivée en France en 1789, l’implication des juifs n’était pas apparente.
L’abbé Augustin Barruel [9] n’avait pas fait état publiquement de la lettre reçue de Simonini [transmise au pape puis au roi Louis XVIII en 1806], qui prouvait l’implication juive, lorsqu’il écrivit ses Mémoires [publiées en cinq volumes entre 1797 et 1803], mémoires illustrant l’histoire du jacobinisme ; et il y disculpait les Whigs qui avaient utilisé leurs loges maçonniques comme boutoirs pour faire tomber la monarchie des Bourbons et déclencher d’abord l’anarchie puis la tyrannie en France.
L’implication des juifs dans la Révolution française n’est devenue visible qu’en 1806, lorsque Napoléon a émancipé les juifs.
En 1890, Civiltà Cattolica, la revue officielle du Vatican, publiait une série de trois articles sur la question juive en France un siècle après la Révolution française. Leur conclusion était simple mais étonnante. Tout pays qui se détournerait des lois créées par les rois chrétiens, comme l’avaient fait les Français en 1789, finirait par être dirigé par des juifs.
Comme Civiltà, Georg Ratzinger, le grand oncle du pape Benoît XVI, a dressé le tableau de l’hégémonie juive dans la finance lors de la Révolution française. Après l’émancipation des juifs par Napoléon, les juifs ont pris le contrôle des économies des nations européennes les unes après les autres grâce à leurs pratiques commerciales de pointe. Ce que Ratzinger appelle « Jüdisches Erwerbsleben » (les usages professionnels juifs) leur permettait de tromper les autochtones chrétiens, à qui on avait appris à travailler dur, à faire confiance et à aimer leur prochain. En d’autres termes, l’immoralité juive dans la finance donnait aux juifs un avantage économique injuste dans les pays catholiques :
L’émancipation des juifs, dont les points de vue et les concepts contredisaient les lois et les coutumes des nations chrétiennes, ne pouvait qu’avoir un effet destructeur et corrupteur sur l’ensemble de la société chrétienne. Ce seul fait explique pourquoi les juifs sont capables d’accumuler des richesses si rapidement. L’exemple de la corruption morale a un effet contagieux, et cela explique l’effet corrupteur de l’influence juive sur le commerce.
Ratzinger affirmait que c’était un acte de folie suprême que d’avoir levé les protections nécessaires à l’ordre social dans les années qui ont suivi 1789. Une fois que cela s’est produit, ce n’était plus qu’une question de temps avant que les juifs ne prennent le dessus, car l’éthique commerciale qu’ils avaient tirée de leur étude du Talmud leur avait appris que duper les goyim était une vertu. C’était particulièrement le cas parmi les peuples bienveillants qui constituaient la population des nations catholiques, à qui l’on avait appris à travailler dur et à faire confiance à l’autorité civile pour défendre leurs intérêts. Une fois ces populations tombées entre les mains des usuriers, elles se sont aperçues qu’elles ne pouvaient pas s’extraire de leurs tentacules, malgré leur frugalité. En raison de l’acceptation généralisée de l’usure dans la période qui a suivi la Révolution française, presque tout le monde s’est appauvri, et seuls les juifs se sont enrichis.
Le livre de Ratzinger est paru en 1892, peu après la publication de Rerum novarum, l’encyclique du pape Léon XIII sur la condition des classes travailleuses, et la série de trois articles de Civiltà Cattolica qui mettait en garde les catholiques contre « la pieuvre vorace du judaïsme ». La colère contre les pratiques commerciales juives avait atteint son point d’ébullition parce que ceux qui exerçaient des « professions lucratives » pouvaient amasser des richesses au détriment des autres en quelques années.
C’est la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. L’Amérique est en pleine révolution. Comme en Russie en 1917, où la révolution avait réussi, et en Allemagne en 1919, où elle avait été contrecarrée, et même comme en Chine, où la révolution culturelle de 1966 était menée par des juifs comme Sidney Rittenberg, des juifs jouent le rôle majeur dans la révolution culturelle américaine de 2020.
George Soros est l’un de ces juifs.
Après avoir contribué à créer des révolutions de couleur dans pratiquement tous les pays qui se sont séparés de l’Union soviétique, Soros est en train de créer une révolution « de couleur » aux États-Unis, avec l’aide de groupes comme Antifa, dont les racines juives remontent jusqu’en Allemagne dans les années 1930, et Black Lives Matter.
Soros s’est également emparé de larges pans des gouvernements locaux en soutenant certains candidats à des postes comme celui de procureur à l’échelle du district, avec l’argent de l’Open Society Foundations.
Madame Kim Gardner, procureur de district du Missouri, fait partie de ces candidats.
Kim Gardner a paralysé les forces de l’ordre à Saint-Louis en basant l’application de la loi sur la couleur du citoyen. Après un an de mandat, Kim Gardner a fait savoir qu’elle ne poursuivrait pas les délits liés à la marijuana. En fait, en 2019, Gardner n’a poursuivi que 1000 des 7000 cas que le département de police de Saint-Louis lui avait soumis pour engager des poursuites.
Elle a ensuite chassé le gouverneur de son poste et a porté plainte contre le département de police de Saint Louis en vertu de la loi contre le Ku Klux Klan de 1965, l’accusant de constituer une conspiration raciste.
La relation Gardner-Soros est l’un des meilleurs exemples de la renaissance de l’alliance judéo-noire après sa disparition en 1967.
Gardner a également menacé de porter plainte contre un couple qui défendait sa maison avec des armes à feu après que la police avait refusé de répondre à leur appel lorsque des excités noirs s’étaient introduits dans leur communauté fermée.
À ce jour, l’issue de la révolution actuelle est incertaine.
L’une des principales raisons d’être pessimiste, c’est l’attitude de l’Église catholique envers ses propres saints et son propre peuple.
L’évêque sortant Robert Carlson a défendu la statue de Saint Louis, mais son successeur, Mitchell Rozansky, de Springfield (Massachusetts) n’a pas encore pris position sur la question.
Comme Rozansky est connu pour être un partisan du dialogue entre catholiques et juifs et que c’est un protégé du célèbre judéophile le cardinal Keeler de Baltimore, les perspectives de confrontation avec le groupe responsable du vandalisme révolutionnaire dans la ville de Saint-Louis sont pour le moins sombres.
Nous sommes aujourd’hui dans une situation similaire à celle qui prévalait au milieu et à la fin des années 70, lorsque de nombreux pays sont tombés les uns après les autres dans le communisme.
Cette situation devait changer lors de l’annus mirabilis de 1979, lorsque l’ayatollah Khomeini a dirigé le renversement du matérialisme américain en Iran en février, et que le pape Jean-Paul II a mené un soulèvement similaire contre le matérialisme marxiste en Pologne quatre mois plus tard.
Le même type de révolution spirituelle peut sauver la situation maintenant, mais seulement si l’Église abandonne l’expérience ratée connue sous le nom de dialogue catholique-juif et revient à son enseignement traditionnel sur les juifs.
Les juifs doivent être confrontés à leurs péchés, comme le fit saint Pierre dans les Actes des Apôtres lorsqu’il leur dit qu’ils avaient tué le Christ. La version contemporaine de cette accusation inclurait la participation des juifs aux révolutions politiques et sexuelles qui ont conduit à des morts non reconnues sous le marxisme et à une corruption morale sans précédent sous Wilhelm Reich, le juif qui a créé le terme de « révolution sexuelle ».
Pour gagner les guerres culturelles il va falloir travailler à la conversion des juifs, plutôt que de mendier en vain leur amitié et leur approbation.
Il s’agira de demander aux juifs de Saint-Louis s’ils sont d’accord avec le programme révolutionnaire que la dame rabbin Susan Talve soutient [fondatrice de la Central Reform Congregation de la ville, elle a déclaré que la démolition du monument à Saint Louis « contribuerait à faire progresser la justice raciale aux États-Unis », en invoquant la lutte contre l’antisémitisme].
L’alternative, c’est la violence.
Comme la série de Civiltà sur la question juive, Ratzinger terminait son livre par un avertissement sur ce qui suivrait si son appel à la réforme n’était pas entendu. Comme pour l’avertissement de Civiltà, Ratzinger a pu observer une étrange réalisation de ce qu’il annonçait, moins de cinquante ans plus tard :
Une réaction contre la judaïsation de notre culture est en train de se développer chez l’homme du commun. Ce mouvement est à peine perceptible aujourd’hui, mais il va se développer comme une avalanche. Ce mouvement serait irrésistible en ce moment même s’il ne lui manquait pas un chef de file. [10]