Au delà du ça, sur le fond.
Le pouvoir médiatique est un vrai problème en démocratie.
Sous bien des aspects, avec le temps, il s’avère même que c’est un pouvoir anti-démocratique.
Un comble pour tous les journalistes qui nous vendons l’idée qu’ils seraient des défenseurs de la démocratie.
Comme tout marche à l’envers dans ce monde, c’est précisément le contraire qui se passe.
Une fois qu’on a compris ça, tout prend sens.
Ils ne défendent pas ceux du dessous, des abus de ceux du dessus.
Mais ceux du dessus des humeurs de ceux du dessous.
Vous me suivez ?
Il assure même eux même la discipline et l’épuration en privant de micro tout ceux auraient l’idée stupide de l’ouvrir un peu trop.
C’est l’écran de fumée qu’on superpose à vos yeux pour vous masquer la réalité.
Ho, bien sur, il ne faut pas tomber dans le piége du grand complot.
Car je rappelle que le plus gros coup du diable est d’avoir réussi à faire croire qu’il n’existait pas.
Car si il est possible que la démarche ne soit vécu comme un simple intérêt de classe et inconsciente pour la plupart, le résultat reste le même.
Enfin, il ne faut pas trop se focaliser sur le problème de représentativité des médias.
On peut presque dire que c’est un problème du passé.
Comme dans tous les domaines, Internet est en train de remodeler le paysage de la communication individuelle et de masse.
Là où il faut être vigilent c’est sur les démarches qui visent à en prendre le contrôle.
Pour ceux qui cherchent la ligne de front, c’est là que ça se passe.
Les médias « historiques », c’est plus le problème.
Dans la vie de millions de gens, Internet représente le dernier espace de respiration.
La dernière terre sauvage, dernière île vierge.
Le dernier fil d’espoir de pouvoir s’exprimer, à défaut d’être entendu.
De toute évidence, quant on voit se qui se passe dans le pays.
On peut constater qu’une majorité de gens se laissent torturer sans broncher.
Vous en trouverez même pas mal qui en redemande, voir se le font tout seul.
Mais si vous empêcher celui qui a mal de s’exprimer… ça se transformera immanquablement en colère.
Mais je crains que même la liberté de s’exprimer soit encore trop pour le projet en cours dans les hautes strattes de la piramide de ponzi sur laquelle on se retrouvent tous.
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