Depuis une semaine, les alertes aux produits avariés se multiplient : les salmonelles dans des articles Kinder, la Listeria dans des fromages (Brie et Coulommiers), l’Escherichia coli dans les pizzas Buitoni. Après deux années de crise sanitaire organisée, puis la guerre en Ukraine, on a beau être rationnels et mesurés, on devient un peu complotiste au moindre début d’alerte. Serait-on en train de nous organiser une peur alimentaire ? Remarquons bien que, hormis ces magnifiques fromages français, si cela peut nous faire revenir aux fruits et aux légumes de nos potagers, ce serait un mal pour un bien.
Ce que les médias ont minutieusement omis d’expliquer à leurs lecteurs – par peur d’influencer le vote des Français ce 10 avril ? – c’est la raison de cette contamination : la viande halal et casher. En effet, si cette méthode d’abattage ne pose pas de problème si elle pratiquée à l’échelle d’un petit éleveur qui tue sa bête, comme ce fut le cas pendant des milliers d’années, cette technique ne se prête pas du tout à l’industrialisation massive de notre alimentation moderne.
En 2012, un documentaire de France 5, qui semble avoir mystérieusement disparu de l’Internet, pointait du doigt la responsabilité des viandes halal et casher dans l’intoxication et le décès d’une centaine d’enfants chaque année.
Car, en effet, il existe une dérogation européenne pour l’abattage rituel, halal ou casher :
« La dérogation donnée à ce type d’abattage par le règlement (CE) 853/2004, stipulant 853/2004, stipulant dans son annexe III, section 1, chapitre IV, paragraphe 7, sous a) :
"La trachée et l’œsophage doivent rester intacts lors de la saignée, sauf s’il s’agit d’un abattage selon un rite religieux"
rend techniquement impossible la pratique de la ligature de l’œsophage qui est par ailleurs obligatoire dans le cadre des autres abattages réalisés sur le mode normal. Cette impossibilité matérielle de ligaturer l’œsophage des animaux est très préjudiciable à la salubrité des produits obtenus, car elle se traduit par une souillure massive du bas des carcasses (dont la tête), occasionnés par l’abondant épanchement à travers la section béante de l’œsophage des matières stercoraires en provenance de l’estomac ».
Cette augmentation de la contamination du bifteck haché par E. Coli me paraît être en lien avec l’augmentation de la consommation halal ou casher, c’est-à-dire de l’égorgement, du tranchage de l’œsophage et non plus la ligature de l’œsophage. Dans les deux cas, l’animal est égorgé couché et dans ce contexte halal ou casher, avec le tranchage de la trachée et de l’œsophage se répand le contenu du rumen au niveau de la carcasse avec toutes les bactéries susceptibles d’être pathogènes pour l’homme, en particulier l’E. Coli.
Jean-Louis Thillie, toxicologue.
In La Vérité si je mange (France 5, 2012)
Ce problème récurrent de contamination de la viande, en particulier la viande de basse qualité utilisée justement dans les steaks hachés, les raviolis ou les pizzas, n’est pas nouveau. Il est connu et nous ne saurions trop conseiller à nos lecteurs adeptes de ces aliments de piètre qualité de les cuire avec entrain !
Le problème suivant est celui de la Listeria, cette petite bactérie qui peut être présente dans les fromages au lait cru, certaines charcuteries, voire les fruits de mer. Peu résistante à la chaleur, elle agit particulièrement dans les aliments non cuits ou réchauffés.
Mais voilà qu’une troisième contamination alimentaire survient, celle de salmonelles dans des produits Kinder de la société Ferrero. Cette loi des séries ne laisse de surprendre. Pas nécessairement pour des raisons complotistes, mais ne serait-ce que parce que, comme tout événement, elle signe quelque chose de notre système alimentaire. Probablement sa paradoxale fragilité à l’intérieur de son labyrinthe de normes, de codes, d’obligations, de procédures et de bureaucratie généralisée.
Par une sorte d’aïkido philosophique qui veut que ce qui ne nous tue pas nous rende plus fort, laissons-nous porter à imaginer que ces informations alertent les consommateurs sur les limites de l’alimentation industrielle, mais aussi sur la fragilité de la vie et l’absurde désir hygiéniste parfaitement contemporain de s’affranchir de toute maladie, voire de la mort.
Mieux, toujours dans l’esprit aïkido, faisons en sorte que le système que nous combattons soit lui-même le propre porteur de l’énergie qui le détruira.
Ainsi, à vouloir nous inoculer de force une injection anti-covid, de nombreux citoyens de par le monde ont ouvert les yeux sur les limites et les dangers de la vaccination et même sur la corruption d’une industrie pharmaceutique qui tue plus qu’elle ne soigne.
Dans un autre domaine, la guerre en Ukraine a permis à de nombreux Français de constater l’inégal traitement de l’information entre les deux belligérants et les ont poussé à se renseigner sur les causes de cette guerre et les responsabilités des États-Unis, de l’OTAN et de la marionnette Zelensky dont les Pandora Papers nous rappellent que son niveau de corruption est égal à celui de son pays tout entier.
Aussi, cette série de contaminations alimentaires doit nous rappeler la nécessité de manger sain, local, bio ou raisonné, et d’éviter de financer des industries qui, comme l’a plagié sans vergogne Emmanuel Macron lors de son unique meeting électoral, se soucient plus de leurs profits que de nos vies !
Alain Soral sur l’industrie du halal et du casher (mars 2012) :