Avocat de son état (et de son État), la communautaire Sarah Saldmann semble ne plus savoir comment nommer les non-juifs quand elle se trouve parmi eux. Bande de goyim, vous n’allez quand même pas mal le prendre ?
Le présentateur des Grandes Gueules, où elle est chroniqueuse, lui demandait pourquoi les Français n’étaient pas plus descendus manifester leur soutien à Israël après l’attaque du Hamas. La demoiselle a donné la réponse sans le comprendre. Difficile de reprocher à un groupe de ne pas s’associer à un autre, quand celui-ci désigne celui-là d’un terme qui le distingue radicalement de lui-même.
On rappellera aussi à la petite dame que s’il existe des termes plus injurieux dans la communauté juive pour désigner ceux qui n’en font pas partie, goy n’est pas non plus totalement neutre. Petit extrait de Wikipédia :
Selon Leo Rosten, au fil de l’histoire juive, le goy devint pour les Juifs ce que le barbare était aux Romains, et le mot acquit des sens secondaires, dont certains déplaisants […]. Ces sens secondaires étant tributaires des siècles de persécution par différentes nations, le goy est souvent synonyme d’antisémite, d’une personne obtuse, insensible, sans cœur.
Le goy est souvent représenté dans l’humour juif comme un stéréotype de grossièreté brutale et d’inintelligence, dont il est possible de triompher avec un peu de finesse. […]
[…]
[…] En français, en revanche, comme le terme gentil existe (bien que vieilli), l’usage de goy peut être considéré comme injurieux, même s’il reste à simplement désigner le non-juif.
Sarah Saldmann qui insulte les Français de « Goys » en direct dans “Les Grandes Gueules” pic.twitter.com/fVZvIDaRJM
— vl_plus (@vl_plus) October 12, 2023