Devant la Knesset, le président français a appelé lundi à un partage de Jérusalem, entre deux États, israélien et palestinien.
Fidèle à son style et à sa ligne, François Hollande a ménagé la chèvre et le chou lundi lors de son déplacement à Ramallah. Très attendu sur le sujet, le président français, au côté de son homologue palestinien Mahmoud Abbas, a fermement réclamé l’arrêt de la colonisation israélienne en Cisjordanie. Mais il a aussi appelé les Palestiniens à faire des efforts en faveur de la paix.
« La France demande l’arrêt total et définitif de la colonisation. » C’est assurément la phrase de son discours qui sera retenue, tant du côté palestinien que du côté israélien. « Pour parvenir à un accord (de paix israélo-palestinien), la France demande l’arrêt total et définitif de la colonisation », a déclaré le chef de l’État français. François Hollande a encore estimé que « la colonisation complique les négociations (de paix) et rend difficile la solution à deux États ». « Je témoigne de l’amitié entre la France et la Palestine », a dit le président français en arabe.
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Alain Soral sur l’escroquerie de la « solution à deux États » dans le conflit israélo-palestinien (20 juin 2011) :