Alors que la crise économique accable les peuples, des mouvements dits « populistes » émergent et remettent en cause les partis politiques traditionnels. Le système semble dépassé par la vague contestataire. C’est ignorer l’esprit retors qui l’anime.
Le phénomène est particulièrement développé dans le cas italien avec le « Mouvement 5 étoiles » (M5S). L’émergence d’un populiste comme Beppe Grillo, en 2013 dans l’arène politique italienne, fait croire à l’arrivée d’un vent frais. Prônant la démocratie participative pour les citoyens dans la gestion des affaires publiques, la cyberdémocratie (e-democracy), l’usage des réseaux sociaux, la décroissance en liaison avec un écologisme fort, l’antiproductivisme et l’anticonsumérisme, ce mouvement se définit hors du clivage gauche-droite. Bref, tous les ingrédients semblent réunis pour épouvanter les oligarchies italiennes, européennes, Goldman Sachs et consorts. La réalité est tout autre.
En effet, il faut relever le nom du cofondateur du « M5S », véritable éminence grise, Gianroberto Casaleggio. Après diverses activités dans la communication (Olivetti), il fonde en 2005 « Casaleggio Associati », traitant et gérant des blogs et produisant des vidéos Internet « maison » dont la philosophie est parfaitement conforme à l’esprit du mondialisme. Avec « Prometeus, la révolution des médias » plaçant Internet comme l’élément pivot de la révolution politico-économique pour l’humanité, le message est de mettre l’homme au centre de toute chose (« L’homme est Dieu »), le tout accompagné d’un magnifique triangle éclairé par un œil.
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Sur E&R, à propos de Beppe Grillo : « Un grand cartel anti-européiste et souverainiste : Marine Le Pen tend la main à Beppe Grillo »