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L’association « Tous 7 octobre » a expliqué avoir contacté début septembre Mediatransports, première régie française des transports en commun, pour acheter « une dizaine d’écrans digitaux afin d’y diffuser les visages des 101 otages restants » dans le métro parisien, selon la plainte, déposée mardi et dont l’AFP a eu connaissance.
Sauf que Mediatransports a refusé de diffuser « les affiches de 99 des 101 otages », invoquant le « principe de neutralité » et expliquant ne pouvoir afficher que des otages français.
Or, l’association rappelle représenter « indistinctement l’ensemble des otages détenus par le Hamas », quelle que soit la nationalité. Et accuse donc Mediatransports de discrimination.
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Le « principe de neutralité » est « un écran de fumée », accuse l’association, représentée par les avocats Mes Robin Binsard et Rebecca Childs : la régie, n’appartenant « aucunement » à la fonction publique, n’y est pas tenue, et surtout Mediatransports a déjà « promu certains messages militants », comme une ancienne campagne pour alerter sur les plus de 5 000 otages colombiens alors détenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
« La comparaison avec de précédentes opérations ne permet pas de faire d’analogie », s’est encore défendue la régie, estimant que la campagne de soutien aux otages des Farc « ne soulevait pas de risque de trouble à l’ordre public »…
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