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Ce n’est pas un "contre-sens" ! La pensée ce n’est pas de creuser à fond sur un domaine mais de considérer aussi ce qui s’y oppose en apparence et d’articuler les deux pour en tirer une vérité ou sagesse, ça s’appelle la dialectique.
J’appellerais "dialectique verticale" le fait de penser à la fois l’humain dans sa partie terrestre et animale - le corps - ET dans sa partie spirituelle - l’esprit.
Les deux font la paire, ils ne sont pas séparés, exemple "Un esprit sain dans un corps sain" : si l’un des deux est malsain l’autre l’est aussi.
Par contre l’union des deux font l’humain - si l’un manque l’humain est donc séparé de lui-même tout comme ne considérer qu’un aspect d’une question c’est ne penser qu’à moitié.
Si le cerveau (son fonctionnement et l’ensemble de son corps physique) est la partie terrestre, consciente et visible de l’humain, il faut ne pas ignorer sa partie spirituelle, inconsciente et invisible !
L’une est lourde et pèse matériellement (pesanteur), la seconde est légère et pèse spirituellement (grâce ou foi) - cf. S. Weil "La pesanteur et la grâce".
De manière générale, ceux qui ne pensent qu’à moitié se reconnaît : discours confus n’ayant pas compris cette unité en eux, recours au Monde pour s’expliquer par des exemples, tendus parce qu’ils sont dans la peur.
La foi n’est pas une idée ou une pensée mais un acte un mouvement, plus globalement l’Acte d’une vie entière.
Pas de foi sans acte et pas d’acte sans foi les deux sont UN. On juge d’ailleurs aux actes prouvant les bonnes ou mauvaises intentions.
La foi c’est aussi la Joie, l’enthousiasme (étym. transport divin) dans l’acte ; la Joie est bien l’inverse de la peur et la plus grande de toute celle de la mort d’où découlent toutes les autres jusqu’aux angoisses les plus subtiles et inconscientes.
C’est cette angoisse devant l’inconnu de la mort qui incite à ne s’attacher qu’à un seul aspect, celui du corps donc à cette société matérialiste, au lieu de s’élever, ils meurent car ils ne remplissent pas leur Acte / mission.
Certains n’ont pas besoin de chercher la foi, ils ont la Joie en eux et traversent la vie sans trop d’encombres, comme dit l’Ange "La prière est l’aile des sans-ailes".
Sur l’enfant innocent il a souvent un ami invisible avec qui il converse, bientôt remplacé par un doudou dont la représentation matérielle et marchande finit par lui faire oublier... son ange-gardien ou guide.