En l’espace de deux ans seulement, la France a connu tous les chaos organisés possibles. Cela a commencé avec le chaos terroriste en janvier 2015, le chaos migratoire avec l’ouverture du robinet à migrants (Calais et mini-Calais en 2015-2016), le chaos social avec les manifestations du printemps 2016 (Nuit debout dans les grandes villes), le chaos ethnique avec les affaires Adama Traoré (juillet 2016) et Théo (février 2017), pour finir avec le chaos lycéen contre les « violences » policières.
Statistiquement, il n’y a pas photo : les forces de l’ordre l’emportent haut la main, si l’on peut dire, en matière de blessés et de morts en service. La violence policière, qui existe de fait – on devrait plutôt parler d’abus de pouvoir – n’est donc pas la raison foncière des dernières manifestations. Les observateurs de la vie politique française savent que toutes les manifestations lycéennes sont organisées et dirigées par le réseau trotskiste (avec Dray et Cambadélis à leur tête), qui sert des intérêts supérieurs à l’État. C’est pourquoi les lycéens peuvent être utilisés dans un conflit triangulé contre les policiers. Cela contribue à affaiblir la force publique, et donc l’État. Le pays devient ingouvernable. C’est bien l’État profond qui sape l’autorité de l’État.
Près de 1 000 jeunes se sont donnés rendez-vous place de la Nation jeudi 23 février 2017, entassant barrières et poubelles à l’entrée des lycées, ce qui a empêché 40 000 élèves d’aller en cours. Une démonstration de violence contre les violences... Le « soutien à Théo » n’est donc qu’un prétexte à entretenir l’affaiblissement du pays par la stratégie du chaos permanent. D’ailleurs, Le Parisien révélait jeudi 23 février que la famille du « martyr » avait trempé dans des affaires de détournement de subventions pour plus de 600 000 euros. Des subventions accordées par la précédente mairie d’Aulnay-sous-Bois, de couleur socialiste, avant qu’elle ne bascule à droite en 2014. Ou comment acheter la paix sociale... et peut-être des « agents » recruteurs dans les cités...
Les médias de gauche, dont la racine idéologique est constituée par le trotskisme, reprennent comme un seul homme les faits en accablant les forces de l’ordre. Le Monde, toujours à la pointe de la désinformation oligarchique, ose écrire :
C’est le type même de mouvement que redoutent les autorités : une mobilisation lycéenne spontanée, sporadique, déstructurée, sans revendication précise – si ce n’est l’expression d’un sentiment d’injustice et de colère à l’égard des violences policières. Bien plus insaisissable que la dernière mobilisation lycéenne au printemps 2016 en marge des manifestations contre la loi travail.
Tout viendrait des « réseaux sociaux », qui ont bon dos. On apprend quand même que les « projets de blocus ont été encouragés et relayés par le Mouvement inter-luttes indépendant (MILI), un groupe de jeunes Parisiens antifascistes créé en 2013 lors du mouvement lycéen de soutien à Leonarda, une lycéenne kosovare menacée d’expulsion »... Anfifascisme, antiracisme, migrationnisme... En tirant sur la ficelle, un peu grosse, on retrouve toute la litanie des outils sorossiens : les officines à idiots utiles recrutés et organisés par les agents du pouvoir profond. Tout le portrait de Mélissa, 18 ans, qui témoigne pour Le Monde :
« Ils nous ont fait reculer avec leurs bombes lacrymo, leurs matraques et en nous menaçant avec des flash-ball. Ils s’en sont pris à un petit de seconde pour lui taper dessus et le gazer ! Il y a même un flic qui nous a dit : “Arrêtez votre manif, sinon vous aussi vous allez prendre une matraque dans le cul !” »
On le voit, cette stratégie du chaos permanent est aussi un contre-feu qui permet de couvrir la double contestation sociale et oligarchique. Sociale parce que les Français ont compris qu’ils n’étaient à aucun point de vue la préoccupation de leurs dirigeants, qui travaillent objectivement pour d’autres intérêts, et oligarchique parce que les Français, qui s’abreuvent à des sources d’information alternatives, remettent en question la légitimité de la dominance. Bruit et fumée sont produits pour perturber des choix électoraux imprévus, jugés dangereux par l’oligarchie.