L’Armée arabe syrienne poursuit méthodiquement sa stratégie : le nettoyage ville par ville de la Syrie occupée par les djihadistes et l’encadrement occidental, turc et qatari des katibas de la pseudo ASL.
Après avoir ibéré Qousseir et fermé la frontière avec le Liban [1], coupant les collabos des USA et de l’OTAN, les soi-disant rebelles, de leurs lignes d’approvisionnement, les forces loyalistes se dirigent vers Homs, où l’ASL n’occupe plus que deux quartiers. Au passage, elle libère et sécurise les villes occupées par les djihadistes entre Qousseir et Homs. Après Homs, viendra la bataille pour libérer Alep.
Car le combat de l’Armée arabe syrienne est devenu un combat de libération nationale et populaire, appuyé par la mobilisation des « Comités populaires », les nouvelles milices de quartiers, que j’ai eu l’honneur et le plaisir de rencontrer dans la vieille ville de Damas il y a quelques jours. Là sont les vrais citoyens syriens, le peuple en armes protégeant familles, maisons et biens contre l’assaut de la barbarie venue de l’étranger !
Les médias de l’OTAN confirment la victoire stratégique de Qousseir
Le Temps (Genève) vient à nouveau de publier un long pathos à la gloire des djihadistes de l’ASL-al-Nosra sous le titre « Les derniers jours de Qousseir » (sic). À part l’empathie vomitive de la gauche bobo suisse pour les terroristes barbus, similaire à celle du Monde parisien auquel le quotidien genevois est lié rédactionnellement, on y notera l’aveu du rôle stratégique de Qousseir, « la défaite de Qousseir » ayant « constitué un tournant dans le conflit syrien ».
« La ville de Qousseir occupe une position stratégique à une quinzaine de kilomètres de la route qui relie Damas à Homs et à la côte méditerranéenne. Conquise en 2012 par les rebelles, elle leur permettait d’avancer plus au sud et, potentiellement, de couper l’un des liens essentiels au régime qui relient la capitale à la région côtière, le bastion alaouite où Bachar el-Assad bénéficie d’un fort soutien. C’est pour cette raison qu’en mai, Damas lance une contre-offensive majeure. Les forces du Hezbollah sont de la partie. Leur chef, Hassan Nasrallah, envoie ses combattants à l’assaut des rebelles. Les troupes aguerries et très motivées du Hezbollah font la différence. Les villages tombent l’un après l’autre, et les rebelles, au nombre de plusieurs milliers, se replient à Qousseir, qui devient un piège mortel (…) Là, a commencé un calvaire. »
Talkalakh libérée
La ville de Talkalakh, dans l’ouest du pays, près de la frontière libanaise (voir carte) est enfin libérée. Après la longue nuit de l’occupation et des exactions djihadistes. C’est une nouvelle localité stratégique sur les frontières libanaises soustraite à l’ASL. « Une ville par où passait l’un des principaux artères de trafic d’armes en provenance du Liban », précise SANA.
Les habitants de la ville de Talkalakh – dont de nombreuses femmes les cheveux au vent – se sont rassemblés ce jeudi sur la place de la ville en vue d’exprimer leur joie pour le rétablissement de la sécurité et de la stabilité dans la ville après que l’armée arabe syrienne l’ait purifiée des groupes terroristes armés.
Les participants ont exprimé leur satisfaction de l’expulsion des terroristes de la ville, affirmant l’importance du dialogue mené par les services concernés à Homs pour régulariser la situation de plusieurs fils de la ville qui ont été trompés.
Lorsque le World Tribune (Londres) évoque un rapport de l’OTAN disant que « Assad [is] winning the war for Syrians’ hearts and minds » [Assad gagne la guerre pour les coeurs et les esprits des Syriens, ndlr], cette conquête des cœurs et des esprits dans laquelle les théoriciens militaires français de la Guerre d’Algérie voyaient la clé de la guerre révolutionnaire et de la contre-insurrection, la population de Talkalakh, après celle de Qousseir, lui donne raison.
Le gouverneur de Homs, Mounir Mohammad, a affirmé que le rassemblement dans la ville est une vraie riposte aux allégations des médias complices de l’OTAN dans l’effusion de sang du peuple syrien et qui tentent de provoquer la sédition parmi le peuple syrien. Il a fait savoir que le gouvernorat œuvrera pour établir une cité industrielle à Talkalakh dans le but d’offrir des opportunités de travail aux fils de la ville.
Le gouverneur a appelé les habitants de la ville de Talkalakh obligés par les terroristes de quitter leurs maisons à y rentrer, surtout que la situation de beaucoup de fils de la ville a été régularisée.
De son côté, Akram Qleicheh, président du Conseil de la ville de Talkalakh, a indiqué que sur les chantiers avait commencé le travail pour réhabiliter tous les services publics dans la ville.
Al-Qariateyn est aussi libérée...
Dans la foulée, et face à des djihadistes au moral à zéro, l’Armée arabe syrienne a aussi libéré Al-Qariateyn dans l’est de la province de Homs. La télévision d’État syrienne a assuré que l’armée avait « restauré la paix et la sécurité » à Al-Qariateyn.
On notera une fois de plus que les médias de l’OTAN ont à cette occasion oublié une fois de plus toute pudeur et toute déontologie. Les presstituées de l’AFP ont ainsi osé titrer « Syrie : l’armée attaque une localité du centre » (sic). Reprenant un simple copié-collé indécent de la propagande djihadistes de l’OSDH, l’officine de la propagandastaffel des MI5 et MI6 britanniques basée à Londres. « L’armée syrienne a lancé un assaut jeudi contre une localité de la province de Homs (centre), après plusieurs jours de combats contre les rebelles » (resic), désinformait le pseudo « Observatoire syrien des droits de l’Homme » (OSDH).
Vers la libération de Homs
Après le ratissage de Tallakh, les soldats de l’armée nationale poursuivent leurs opérations dans la ville de Jabal Ghalyoun. À Al-Ghaboun, à Barzé, à Jubar et à Hajar al-Asswad, de violents combats se poursuivent et les terroristes ont subi de lourdes pertes.
L’Armée arabe syrienne a lancé ces dernières semaines une vaste campagne contre les villages entourant Homs, surnommée par la propagande de l’ASL et de l’OTAN la « capitale de la révolution » (sic). « Mais dont seules quelques enclaves restent aujourd’hui aux mains des rebelles » avoue l’AFP. « Dans la ville même de Homs, les rares quartiers encore tenus par les insurgés sont assiégés … depuis plus d’un an. »
Début juin, l’armée a enregistré – grâce à l’appui des combattants du Hezbollah libanais – une importante victoire en reprenant le bastion djihadiste de Qousseir, dans la même province.
Au nord de la capitale provinciale, les troupes ont redoublé ces derniers jours leurs assauts pour tenter de venir à bout d’autres fiefs djihadistes : Rastane, Talbissé et Houla.
Plus à l’est dans cette province, la plus étendue du pays, des poches terroristes éparses subsistent, isolées, notamment à Palmyre, dans le désert oriental.
Dans le nord du pays, à Alep, où l’ASL occupe encore deux quartiers, « des combats faisaient rage dans le quartier de Rachidine », où les djihadistes ont lancé il y a plusieurs jours une offensive du désespoir sur les zones tenues par les loyalistes.
Plus au nord, sur la frontière turque [2], les djihadistes de l’ASL, en fait des katibas du Front al-Nosra (al-Qaïda en Syrie), appuyés de forces spéciales turques motorisées, font face dans de violents combats aux milices kurdes du PYD (le PKK en Syrie). Ce qui n’empêche pas les médias de l’OTAN, pas à un médiamensonge de plus ou de moins, d’évoquer un fantomatique axe ASL-PYD. Comme Le Temps (Genève) de ce 27 juin qui évoquait de fantomatiques « combattantes kurdes gardant une position des rebelles à Alep » (sic). « Les milices kurdes se sont jointes depuis peu aux rebelles syriens pour défendre cette cité clé du nord du pays » (resic), écrivait au mépris de toute réalité le fan club suisse des djihadistes …
Luc Michel