A cause des tensions, en Syrie, et après avoir évalué la situation, dans le commandement de l’armée israélienne, il a été décidé d’annuler quelques jours de congé, ce week-end, dans des unités particulières, et une interdiction partielle de sortir des bases. En outre, l’armée a élevé le niveau de préparation.
Par ailleurs, le porte-parole de l’armée israélienne a indiqué que l’interdiction de sortir a été déclarée, en raison de la situation. Une source, au sein de l’administration américaine, a déclaré au "New York Times" que "des parties au Pentagone mènent des pourparlers avec les agences de sécurité, en Israël, à l’égard de la possibilité que ce dernier détruise lui-même les installations d’armes chimiques syriennes".
Le prestigieux journal américain a souligné que Washington est défavorable à une attaque israélienne, sur un Etat arabe, par crainte de donner l’occasion au Président Al-Assad d’acquérir un grand soutien, dans son pays, contre l’intervention israélienne.
La Syrie possède des entrepôts de gaz neurotoxiques "sarin", le gaz de "moutarde" (inflammable) et le gaz létal et mortel "cyanide". D’autre part, Damas possède, également, le plus grand entrepôt d’armes chimiques au monde, et est capable de le lancer à travers les obus de mortier et les missiles Scud. Ainsi, à Washington, ils ne savent pas encore pourquoi Al-Assad déplace ses entrepôts d’armes chimiques. Selon une estimation, il veut le protéger de l’opposition, et il rend, donc, la situation plus difficile, pour les Américains et ceux qui veulent y mettre la main.
Il y a, aussi, une crainte que le Président Al-Assad ne décide d’utiliser l’arme chimique contre ses adversaires, ne lance une campagne de nettoyage ethnique, ou ne menace la majorité sunnite, pour qu’elle ne soutienne pas l’opposition. Mercredi, le secrétaire général du Hezbollah, (Sayyed), Hassan Nasrallah, a prononcé un discours, depuis sa cachette souterraine fortifiée, à l’occasion du sixième anniversaire de la Seconde Guerre du Liban.
Il a appelé Israël à prendre en compte que, dans toute guerre future, le Hezbollah le surprendra, après l’exécution du premier coup. Nasrallah a déclaré : "Nous préparons une grande surprise aux Israéliens, mais nous ne la divulguerons pas, car à ce moment, ce ne sera plus une surprise".
"Nous savons qu’Israël travaille à recueillir des informations sur nous, tout le temps, et qu’il se prépare à administrer le premier coup, comme toutes les guerres précédentes", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il a abordé le soutien du régime d’Al-Assad à son organisation, en disant : "Les armes les plus importantes que nous possédions, pendant la guerre, provenaient de la Syrie. Les missiles que nous avons utilisés, dans la seconde guerre du Liban, sont fabriqués, en Syrie. Cela n’est pas, seulement, le cas du Liban, mais aussi, celui de la bande de Gaza".
"Israël craint la chute de missiles sur Tel-Aviv, à partir de la bande de Gaza. D’où proviennent ces missiles ? Du régime égyptien ou du régime saoudien ? Ces missiles proviennent de la Syrie", a-t-il martelé.