Egalité et Réconciliation
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Thomas Nlend tenu en laisse par Caroline Fourest

C’était bien la peine de dénoncer l’esclavage !

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La faute du service public...

 

Après Europe 1 et CNews, deux maisons de Bolloré, voici la suite de la tournée de Thomas Nlend, alias Mathias Cardet, sur les plateformes sionistes. Si ça continue, il va finir dans le Téléachat et chez Les Marseillais à Miami, car question survente et mensonges, c’est un champion ! Et ce n’est pas son officier traitant, la sémillante Caroline Fourest, l’islamophobe et francophobe rabique, qui va l’arrêter dans ses délires, vu qu’elle aussi délire sur Soral et son mouvement politique. Le problème, quand on associe une haineuse et un escroc, c’est n’est pas seulement la ruine de la crédibilité et de la moralité, ce sont les couacs de logique. Et on va en avoir une splendide démonstration. On imagine, après coup, ce que Nlend-Cardet a dû prendre, dans la coulisse, pour avoir ouvert sa gueule au mauvais moment, alors qu’il fallait laisser sa maîtresse parler...

 

 

L’animateur Thomas Snégaroff (à la base un historien spécialiste des États-Unis et de Star Wars...), qui remplace Karim Rissouli, lance l’émission anticomplotiste. Le ton est donné.

Des milliers de morts du vaccin dissimulés, Bill Gates à la manœuvre, les gouvernements dans la main des géants pharmaceutiques, c’est l’autre épidémie complotiste qui se diffuse et nourrit un climat de défiance et de colère dans le pays, mettant en danger nos élus, à l’image de ce député agressé à Saint-Pierre-et-Miquelon dimanche dernier par des anti-pass ou les journalistes pris pour cibles hier par des militants d’extrême droite lors de la manifestation à Paris contre le pass vaccinal, une épidémie à laquelle tentent de remédier les experts de la commission Bronner qui ont remis il y a quelques jours leur rapport au président de la République.

Déjà, un rapport commandé par le Président, c’est pas vraiment un gage d’indépendance. Gérald Bronner (sociologue d’État spécialiste du « complotisme », membre du conseil d’orientation de la très maçonnique Miviludes, du conseil scientifique de Conspiracy Watch de Rudy Reichstadt et président de la très macronienne Commission de lutte contre le complotisme) se fera reprendre de volée là-dessus par l’autre invitée...

Le jeune chroniqueur Yann enchaîne :

Un rapport commandé par Emmanuel Macron dans la foulée de la prise du Capitole à Washington par les partisans de Trump, c’était le 6 janvier 2021. Des partisans galvanisés à l’époque par le président américain qui venait d’être battu par Joe Biden, une défaite, selon eux, fruit d’une immense fraude électorale. Ce jour-là, la démocratie américaine a tremblé, fragilisée par le complotisme et la désinformation et la haine en ligne.

Amalgamer la haine et le « en-ligne », c’est l’objectif du lobby médiatico-politique qui ne veut voir qu’une seule information, la sienne. Snégaroff résume la problématique de son émission :

Alors chez nous en France dans un contexte électoral très tendu, le complotisme peut-il détruire la République ?, on en débat avec nos invités.

Hélas, pas un complotiste en plateau ! Ce serait comme une émission sur l’homéopathie qu’avec des Dr Marty ou une émission sur la droite avec seulement des gauchistes ! Ce n’est donc pas un débat, mais un procès 100 % à charge. Pour ce qui concerne le complotisme qui peut détruire ou pas la République, la réponse est oui, puisque la franc-maçonnerie, qui est la première force occulte complotiste, par définition, a déjà détruit la République, qui ne tient plus que par sa façade, l’illusion de démocratie. La FM s’est infiltrée dans tous les rouages démocratiques, les deux chambres, la justice, la police, les ministères, tout cela par complot, cooptation, préférence à l’embauche et ruse, donc la République idéale est morte depuis longtemps. La réponse est faite.

 

 

À 7’21, Bronner s’embourbe dans la défense de la liberté d’expression... pour le camp du Bien :

Il faut certainement pas utiliser le terme complotisme comme une arme contre toute forme de contestation politique, on est en démocratie, la contestation politique elle est essentielle au débat. Simplement il est vrai, comme vous l’avez dit aussi, madame, que Internet a présenté par les réseaux sociaux une forme de démocratisation de la prise de parole. Finalement, il y a encore quelques décennies, qui avait accès à la parole publique, qui pouvait parler à part les journalistes, les professionnels de la politique, les universitaires, ou les présidents d’association, que sais-je ? Et c’est vrai que il y a eu une démocratisation de cette parole. Simplement, il faut intégrer je pense dans sa réflexion le fait que c’est une démocratie qui est quand même un peu étrange, parce que tout le monde n’a pas la même visibilité. En fait ce n’est pas « une voix, un homme », en réalité. Parfois des gens ne votent jamais, parfois votent une fois ou beaucoup plus. Il y a une perturbation de ce qu’on appelle le calibrage social, dont on parle beaucoup dans notre rapport. Qu’est-ce que c’est ?
Faut jamais oublier que nous sommes un peu des animaux sociaux, nous autres les êtres humains, et que, plus souvent que nous ne l’admettons, nos points de vue s’indexent sur ce que nous percevons du point de vue des autres, ce qui est une bonne stratégie en général, hein. Si vous êtes dans une salle et que y a 100 personnes qui courent en hurlant, vous avez intérêt même si vous savez pas pourquoi, de courir en même temps. C’est une assez bonne stratégie, seulement évidemment cette stratégie qui est rationnelle, se dérègle complètement quand l’échantillon du point de vue des autres auquel vous accédez est déformé par la mécanique des réseaux sociaux. C’est ça, la perturbation du calibrage social.

Autrement dit, la parole non conforme à la pensé bourgeoise.

Bronner poursuit sa démonstration glandilleuse, car impossible, sur la « bonne » liberté d’expression... et l’autre :

Donc il ne faudrait pas confondre la possibilité de prendre librement la parole, ce qui est un bien, et là-dessus on sera tout à fait d’accord, et le fait que cette parole anarchique aboutit à, je dirais, une défense des libertés communes. L’erreur de raisonnement parmi ceux qui, quelquefois, défendent de façon hyperbolique la liberté d’expression – je fais partie des gens qui sont évidemment pour la liberté d’expression –, mais ils ne voient pas qu’en ne faisant rien sur certain marché, nous sommes victimes de ce qu’on appelle une externalité négative. C’est-à-dire d’effet pervers d‘un marché qui en fait aboutit à enserrer nos libertés plutôt qu’à nous libérer.

Snégaroff tente de résumer le paradoxe :

Vous dites au bout du compte, cette apparence d’explosion de liberté et de parole peut nuire à notre liberté.

Bronner continue dans la vase, s’enfonçant de plus en plus profondément :

Oui, elle nous asservit en partie, ces réseaux sociaux qui étaient là pour nous servir, ils nous asservissent en partie. Enfin, imaginez que vous soyez dans une salle n’est-ce pas, avec 50 personnes, mais que vous ayez une toute petite voix, et qu’il y ait des gens qui parlent dix fois plus fort que vous. Est-ce que c’est ça exactement, la liberté d’expression ?

Oh la la, la démonstration. L’escroquerie de la commission éclate au grand jour. Il s’agit uniquement de propagande et de répression, ce qui n’étonnera personne. Au fait, Bronner, qui décide de la bonne et de la mauvaise contestation politique ? Qui définit la frontière entre contestation acceptable et inacceptable ? L’extrême droite est exclue du débat démocratique – qui n’est donc pas démocratique – sous prétexte qu’elle s’en prendrait à la République. Mais quelle « république » ? La république minée par la franc-maçonnerie ? Pourquoi ne pas laisser les forces du marché de la pensée s’exprimer, naturellement, et se réguler mutuellement jusqu’à un équilibre démocratique, représentatif, authentique ?

 

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Gloups

 

Nelly Garnier, de chez LR, intervient à 9’44, avec une honnêteté devenue rare en plateau. Elle va faire perdre son sourire à Bronner...

Moi, ce que j’essaye de dire, c’est qu’il ne faut pas être effectivement comme vous l’avez dit, pendant longtemps, les seuls qui avaient accès à la parole, c’est-à-dire les responsables politiques, c’était les journalistes, c’était les intellectuels, et que vous avez quand même un choc qui se crée quand vous avez le citoyen ordinaire qui a la même part de voix, en tout cas qui trouve un terrain d’expression, alors qu’avant sa parole n’entrait pas dans le débat public… Et je dis là où il ne faut pas être naïf c’est que dans tout débat autour du tri de la parole, de la bonne parole et de la mauvaise parole, il y aussi des stratégies de disqualification d’une certaine élite qui auparavant avait la parole et finalement dit « regardez, on a ouvert le micro aux citoyens, puis on s’est rendu compte qu’ils pensaient mal, donc maintenant, on va leur couper la parole ».
Et donc effectivement, je prends plusieurs stratégies de disqualification qui ont d’abord été la disqualification sur le populisme, c’est-à-dire on a ouvert la parole aux gens et puis « regardez ils parlent de souveraineté, ils parlent d’immigration, ils droitisent la société », donc c’est accusation de populisme. On a vécu pendant la crise de manière extrême l’accusation de complotisme qui a été mise à toutes les sauces, et donc moi je dis attention parce que ça révèle aussi la défiance d’une certaine élite envers le peuple et finalement, et moi quelque chose qui me choque, et c’est vrai que dans vos propos, moi je vais vous dire ce qui me dérange, c’est que souvent il y a l’idée de dire « quand même regardez le peuple, il est quand même facilement crédule, facilement manipulable », et voilà, on a l’impression qu’on a une masse ignorante et qu’on a un con [lapsus, NDLR] de la raison, un camp de la raison qui veut bien lui tendre la main, un camp de la raison qui veut bien le rééduquer.
Et moi dans le livre, la question que je me suis posée sur cette grande révolution démocratique qu’ont été les réseaux sociaux, je me suis dit comment les pères de la démocratie, avec une population qui était analphabète, ont pu croire à la capacité des peuples à décider de leur destin, et comment aujourd’hui, alors qu’on a des peuples qui sont éduqués, en France on est éduqués, mais on peut avoir une telle défiance dans la souveraineté populaire et on soit à ce point de se dire : le fait de donner la parole aux citoyens n’est pas une chance pour la démocratie, mais c’est une menace comme vous avez intitulé d’ailleurs votre émission ce soir.

 

Boum ! Garnier termine :

Moi je dis effectivement qu’il y a un complotisme de l’anticomplotisme et on sait très bien que tout pouvoir en place a, je prends Frédéric Lordon, il y a la paranoïa des puissants, donc tout pouvoir en place, une parole qui le critique il le vit aussi comme une tentative de le déstabiliser.

Elle résume son propos à 23’02 :

Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage, quand on veut tuer un nouvel espace d’expression on dit que c’est la « Rageosphère ». et donc c’est encore vers ça que je mets en garde.

Bronner est coincé. Lui qui construit un épouvantail avec son rapport, il va accuser Garnier d’en construire un !

Vous avez raison mais j’ai l’impression que vous vous construisez quand même un épouvantail, sans vouloir vous offenser, c’est-à-dire que personne ne veut interdire les réseaux sociaux, personne ne veut interdire la libre expression dans notre pays et personne ne veut faire passer toute contestation politique pour du conspirationnisme. Vous créez en fait un danger rhétorique qui n’existe pas.

Le mensonge est énorme, et assumé. Chacun peut constater que sur les réseaux sociaux, depuis l’arrivée de Macron, la censure sévit de plus en plus violemment contre toute forme de pensée non conforme aux injonctions mondialistes.

 

 

Après le Nègre de maison et le Nègre des champs, le Nègre de plateau

 

Snégaroff passe aux invités suivants, le gentil toutou Nlend et sa maîtresse Fourest.

On a dévoré votre livre, comme un roman d’espionnage, on pourrait aussi évoquer le Bureau des légendes. J’ai une question, que je dois vous poser, est-ce que tout est vrai ?

Poser ce genre de question à un menteur pathologique, c’est s’exposer à un gros mensonge ! Mais dans la question de Snégaroff, il y a « roman » et il y a « légendes »... Les deux producteurs qui ont été arnaqués par la paire Sylla-Pone (le 2e ou 3e pseudo de Nlend) peuvent en parler.

Oui, tout est absolument vrai, à tel point que je n’ai pas tout dit, j’aurais pu aller beaucoup plus loin.

La grande défense de l’escroc, c’est l’antiracisme, sur lequel il crachait il y a 10 ans.

J’ai quand même un cursus et une idéologie antifasciste.

Fourest explique que Cardet est le « lubrifiant » idéal entre l’antisémitisme blanc catholique et l’antisémitisme islamiste des quartiers. Bronner, qui a pourtant annoncé être pour la liberté d’expression, évoque les « bas-fonds de l’Internet », dans lesquels E&R a été collé par interdiction des plateformes YouTube et Facebook. Et après la grande démonstration impossible de Bronner, vient la démonstration comique de Fourest. Nous sommes à 33’54. Elle rend hommage, en quelque sorte, au travail de vérité d’Alain Soral et E&R.

Toutes les théories du complot contre Big Pharma, en France le premier qui a le plus popularisé ces théories-là c’est Soral et c’est sa maison d‘édition Kontre Kulture, la jonction entre les antivax et les antisémites c’est encore des soraliens et c’est l’esprit soralien qui perdure avec ces réseaux… Le dernier complot en date que Brigitte Macron serait en réalité un homme, c’est les mêmes réseaux de l’extrême droite antisémite complotiste proches des théories de Soral et Dieudonné, et donc cette école est toujours là, réellement cette école de pensée existe toujours, même si Soral se terre en Suisse et Dieudonné fait des affaires au Cameroun, ils sont la matrice d’une pensée qui continue à nous agiter énormément.

On voit que la Fourest est objectivement agitée. Le chroniqueur Yann, naïf de naissance ou en service commandé avant l’émission, s’adresse à Nlend à 34’52 :

Dans la période où vous êtes infiltré, ce qui est frappant, c’est qu’on voit les balbutiements de la haine en ligne, de ce que vous appelez les bouffons de la haine, c’est très artisanal, dans un petit appartement, dans une petite vidéo, et pis derrière y a une armée de militants extrêmes qui vont faussement liker ou retweeter à l’infini pour faire croire qu’il y a un public derrière alors que c’est artificiel.

 

La tentative de djihadiser Soral et Dieudonné

 

Les centaines de milliers de sympathisants ou de followers de Soral sur les réseaux sociaux ne seraient que du faux clic... Étrange, pour un mouvement qui fait peur à Fourest et sa clique ! Il faut savoir : on est une menace ou pas ? Fourest reprend la parole à 38’21 :

J’essaye d’expliquer souvent aux gens par exemple que la radicalisation, beaucoup de gens qui sont devenus des vrais, des vrais malades hein, des gens qui sont prêts à passer à l’action armée, ne sont pas forcément des gens qui se sont radicalisés dans des mosquées, ils se sont beaucoup radicalisés sur YouTube, ils se sont beaucoup radicalisés avec les vidéos de Soral et Dieudonné, et d’ailleurs pour ça, que dans ces années-là, constatant qu’une grande partie des radicalisés sont gavés des vidéos de Soral et Dieudonné, le service antiterroriste, la SDAT, se dit ce serait quand même pas mal d’avoir un œil dans cette mouvance. Sauf que l’infiltration en France c’est extrêmement réglementé, et c’est d’ailleurs très bien comme ça, et c’est pour ça que y a toute une zone grise pour permettre aussi d’avoir un œil sur des mouvances sans faire de l’infiltration de mouvement politique. et c’est là qu’arrive une chaîne des indics des indics, ça s’est fait aussi sur des filières terroristes, ça s’est fait sur Égalité & Réconciliation, et c’est comme ça que Thomas est recruté.

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La chienne de garde des sionistes est venue avec son toutou des quartiers

 

Mais Soral et E&R ayant été éjectés de YouTube, la menace est bien morte, non ?

Pour ce qui est des vidéos incitatrices, même Kepel n’incrimine pas celles de Soral et Dieudonné dans le processus de radicalisation via YouTube des futurs djihadistes français, mais bien celles qui apparaissent bien avant, dès la naissance de YouTube en 2005, sous l’égide du très troublant al-Suri, soit 10 ans auparavant ! On le sait, on a chroniqué son ouvrage :

En janvier 2005, un fait, passé inaperçu, sera déterminant. Un ingénieur syrien naturalisé espagnol, Abu Musab al-Suri, met en ligne son « appel à la résistance islamique mondiale ». Quelque 1 600 pages qui deviennent une encyclopédie militante et un mode d’emploi du djihad contemporain, post ben Laden. Via les réseaux sociaux, l’« œuvre » de Abu Musab al-Suri va inspirer toute la génération actuelle des djihadistes. Al-Suri estime que le 11 Septembre, puis les attentats de Madrid ou Londres, n’ont pas permis une mobilisation populaire. Il prône donc un système terroriste « en réseau », pénétrant par la base et non plus par le sommet, les sociétés ennemies à abattre. (Entretien de Kepel dans Le Figaro du 14 décembre 2015)

Tant pis pour le basculement dans la violence islamiste. Heureusement, il reste Jour de Colère. On apprend que Thomas est un héros puisque ce jour-là, en janvier 2014, il aurait réussi à détourner le cortège E&R, dont il avait pris la tête, de la rue des Rosiers, sauvant ainsi des vies juives de fureur antisémite de l’Église et des banlieues.

Sur le plateau, l’émission, mal préparée, ou très briefée, ne reprend pas de volée les mensonges de l’invité, comme quand Thomas fait croire à une reconversion, alors qu’il est toujours un escroc.

Moi chuis dans l’cinéma, j’fais des films qui marchent.

Mais Snégaroff a toujours un doute, la preuve à 46’15 :

Je me suis baladé un peu sur les réseaux, en préparant l’émission, et j’ai vu que y avait beaucoup de comptes anonymes sur Twitter ou sur Facebook qui dit « ah, l’escroc, Cardet je l’ai connu à l’époque, il était vraiment facho ». Euh, qu’est-ce que vous leur répondez ?

La réponse de l’escroc rassure tout le monde :

Ben non.

Les escrocs ne sont pas des anges, ce sont souvent, et la littérature de voyous le prouve, des fascistes qui considèrent qu’il y a les voyous et les caves, les êtres supérieurs et les inférieurs, un peu à l’image des Übermenschen et des Untermenschen. Mais Hitler n’a rien inventé. Les escrocs ont le droit de mentir, comme Nlend à 47’25 :

Moi ce qui me fait chier sur Twitter, c’est l’anonymat, donc faudrait que tout le monde puisse se parler mais en vérité il faudrait qu’on puisse avoir un compte avec ta pièce d’identité, à visage découvert, comme ça tu peux t’exposer pénalement sur ce que tu dis »

Et c’est Nlend, qui a un compte anonyme sur Twitter, qui dit ça ! Décidément, un menteur reste un menteur, et le camp sioniste n’a plus que ça pour décrédibiliser le navire amiral de la résistance. C’est bon signe, quand ils raclent les fonds de tiroirs. Nous en arrivons à la fameuse 48e minute, à 48’46 précisément.

 

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Attention ! Thomas réfléchit...

 

Quand l’idiot utile fout en l’air la manip de son officier traitant…

 

Le moment inattendu et drôle de ce procès, c’est quand Nlend essaye d’expliquer que Soral et Zemmour – islamophobe – sont sur la même ligne anti-islamiste alors que Fourest, qui est elle-même islamophobe, vient de prendre de longues minutes pour expliquer la proximité de Soral et ses troupes avec le mouvement islamiste antisémite des quartiers ! Grosse gêne pour la sionarde qui voit que Soral, finalement, dans la bouche de Nlend, est plus du côté des anti-islamistes que des islamistes !
Qui nous a fichu un âne pareil ?, semble-t-elle se dire. Elle ne pipe mot, d’ailleurs, abasourdie par la sottise, ou l’innocence, de son poulain. Fourest tente de sauver sa démonstration foireuse et la faute conceptuelle de l’escroc en bottant en touche féministe. Elle se met à mentir allègrement, à 49’40, mais mieux que Nlend, qui est limité du point de vue politique (avec une rafale de « vraiment », quand la démonstration boite, ça aide de dire vraiment) :

Le point de rencontre entre Éric Zemmour et Soral c’est la question vraiment des femmes, du machisme, c’est-à-dire qu’ils sont vraiment d’accord. Quand Soral fait Vers la féminisation et que quelques années après Zemmour fait Le Premier Sexe, tout le monde a bien vu la parenté entre ces deux livres, c’est vraiment la même vision sur les rapports patriarcaux. Maintenant leur point de désaccord, c’est évidement sur la question de l’islamisme, et sur la question de l’antisémitisme Éric Zemmour est entouré de gens qui sont révisionnistes et antisémites et évidemment il ne traduit pas cette pensée de la même manière qu’un Soral qui est obsessionnellement et identitairement antisémite, mais y a des points de jonction aussi avec Tariq Ramadan…

Et Vlan, Ramadan dans la hotte de la mère Noël ! Plus rien n’arrête la Fourest, qui n’a pas convaincu grand-monde en plateau. À 51’48, après avoir entendu Bronner annoncer que Soral avait perdu de l’influence par son éviction des plateformes, Snégaroff admet «  la montée en puissance d’un Soral aujourd’hui ». Tout ce petit monde se prend les pieds dans le tapis, puisqu’ils foulent aux pieds la liberté d’expression, et la noblesse d’un vrai débat. Seule Nelly Garnier reste digne et droite dans cette tempête de propagande et de désinformation.

Bronner apparaît comme un censeur, et Fourest en sort une bonne à 53’25 : pour censurer quelqu’un, il suffit de transformer sa contestation en haine, et le tour est joué. Ce que disait Garnier au début de l’émission.

Moi je défends la liberté d’expression, mais je défends une forme de responsabilisation. Encore une fois dans l’espace public on ne peut pas inciter à la haine impunément. Ce n’est pas de la liberté d’expression d’inciter à la haine. »

Fourest explique alors ce qui a fait chuter Soral, alors que Snégaroff parle toujours de son influence. Les mots ne peuvent pas tout, Caroline, ils ne changent pas les faits. Quant aux incitations permanentes à la haine anti-musulmane et anti-chrétienne de Fourest et ses amis (du lobby et des Femen), on n’en parle pas. Les haines ne se valent pas, dans la France occupée !

Pour finir, on se demande qui, dans les quartiers, et dans la « communauté » de Nlend, qui se revendique en quelque sorte le représentant des quartiers, un peu comme les leaders de SOS Racisme avant de se faire désavouer par leur base, va acheter un livre préfacé par l’islamophobe Fourest. Il y a un truc qui cloche. C’est comme si le livre de Simone Veil était préfacé par Heydrich.

 

L’émission :

 

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