Préambule
La liste 2022 est sortie fin septembre 2022, mais l’année n’est pas finie. Nous y retrouvons Bibi qui gagne 5 places, malgré son écartement du pouvoir et, surprise, notre Premier ministre de la destruction des services publics, Élisabeth Bornstein.
Check out the @Jerusalem_Post's annual 50 Most Influential Jews list that comes out on the eve of Rosh Hashanah. Hope you enjoy. https://t.co/yVPB9jVu7v pic.twitter.com/gndVcpHlh4
— Yaakov Katz (@yaakovkatz) September 25, 2022
Cette liste fera l’objet d’une analyse comparative plus poussée dans un second volet.
La liste 2021
C’est avec une fierté non feinte, mais néanmoins ambiguë, que le Jerusalem Post a délivré les noms des – selon le quotidien israélien en anglais – 50 juifs les plus influents. Dès les premiers noms, on est estomaqués : un criminel de guerre côtoie un des boss du Big Pharma. Mais bon, c’est un choix, et comme tout choix, il ne se discute pas. Nous, on a choisi les numéros 4 et 5 en illustration, car ils sont méchamment emblématiques.
Le Bourla passe pour le « roi de la guérison » (des survivants de l’injection Pfizer ?), tandis que la photo de la Haines parle toute seule. Sinon, on y retrouve le bienfaisant Ronald Lauder, en quelque sorte le roi du lobby sioniste international, et ses tweets récurrents ne le cachent pas. C’est lui le patron, et pour consoler les Français, dans le genre, Attali vient un peu derrière.
Notre Jacquadit national ne figure pas dans la liste, mais c’est quand même lui qui a eu l’idée de la destruction des services publics à la française et du gouvernement mondial à Jérusalem, deux idées de génie, donc on ne l’oublie pas. D’ailleurs, actuellement, avec la guerre mondiale qui se profile, on a un peu de mal à l’oublier. Nous le retrouverons en fin d’article, car un article sur le sionisme international sans Jacquadit, c’est un peu comme de la moutarde sans lapin.
Dans le tas, on retrouve Ayelet Shaked la secouée, Nicola Mendelsohn, la globaliste qui supervise facebook pour le monde non américain, accessoirement vice-présidente du groupe Meta assise sur des milliards, et Adi Soffer Teeni, la DG de Facebook Israël à la coupe de Jennifer Aniston.
Les deux amazones trônent au-dessus du dingo Liberman, place numéro 18, qui semble faire un salut nazi ou alors une quenelle. Toujours à la limite, Avigdor !
Dans ce top 50 assez rigolo, on trouve à la fois des têtes insolites, et des désignations insolites, comme celle-ci :
L’ancien patron du Chelsea FC, débarqué récemment pour cause de « possible proximité » avec Poutine, est qualifié de « combattant contre la haine ». La haine pour les Palestiniens de Bennett et Netanyahou, qui sont respectivement numéros 1 et 10 ? Ou bien celle de Blinken, le vrai patron de l’Amérique actuelle – derrière le croulant Biden – qui fomente la Troisième Guerre mondiale ?
Se mêlent dans ce classement quelque peu hétéroclite des philanthropes et des membres du lobby militaro-industriel sioniste, puisque ce top dépasse allègrement les frontières de l’entité israélienne. Jusqu’au Grand Israël, qui inclut une partie du pouvoir américain, diront les sionistes les plus fiers, ou les antisionistes les plus informés.
Deux personnalités ferment la marche, dont une Française, cocorico. Il s’agit de Shalev Hulio et de la femme rabbin Delphine Horvilleur, chouchou des médias mainstream français. Pensez, féministe et de confession juive !
Shalev, avant de quitter son groupe sous la pression, a produit le logiciel de surveillance Pegasus...
Jusqu’il y a deux ans, il se montrait plutôt discret. Mais cette semaine, Shalev Hulio, fondateur et CEO de la très controversée entreprise de cybersurveillance NSO Group, a dû se résoudre une nouvelle fois à répondre à certaines interpellations après qu’une enquête internationale a révélé que les produits de sa société étaient utilisés par de nombreux gouvernements, pas toujours fréquentables, pour traquer opposants politiques et journalistes, dont certains ont été éliminés. (lecho.be)
Heureusement, le numéro 49 est flanqué d’une véritable humaniste, Delphine, qui, on l’espère, montera un peu plus haut lors du classement des 50 juifs les plus influents de l’année 2022. Mais il y aura probablement Zelensky dedans, donc il faudra faire de la place. Pourvu que Delphine ne passe pas à a trappe ! Surtout si Jacquadit débarque.
Attali nous explique les règles du nouveau gouvernement mondial.
C’est palpitant
— Bouchra (@BouchraAwake) September 25, 2022
On va essayer de sauver ce hit-parade clairement antifrançais par la dernière note du Mage, le Isaac Abravanel français (ça lui fera plaisir), cornac des présidents de la République depuis 40 ans. Il évoque les périodes où le monde a été au bord du précipice nucléaire, à savoir 1962 (crise des fusées de Cuba) et 1984 (menace du dirigeant soviétique Tchernenko).
Aujourd’hui, nous vivons une période de la même intensité. Pour la même raison : un pouvoir aux abois qui n’a pas d’autres solutions pour survivre que de se lancer dans une aventure extérieure. Nous risquons, une fois de plus, dans les jours, les semaines et les mois à venir, d’être entraînés dans un cataclysme nucléaire. Avec des armes encore plus puissantes, qui pourraient anéantir les huit milliards d’êtres humains. Là encore, c’est trop gigantesque pour être pensé. Trop fou pour qu’on en ait peur.
Si le monde est ainsi, pour la troisième fois, au bord du gouffre, c’est parce que la Russie n’a pas su encore s’ancrer dans la démocratie, seule véritable garantie contre le bellicisme.
Nous n’aurons pas la même chance qu’en 1962 : Vladimir Poutine n’a pas connu la Seconde Guerre mondiale. Pas non plus la même chance qu’en 1985 : il ne semble pas être physiquement aussi affaibli que l’était Tchernenko.
Si quelque chose nous sauve du pire, ce sera soit une manœuvre de palais à Moscou, soit une prise de conscience par Poutine qu’il a tout à perdre, personnellement, aux yeux de l’Histoire, à agir comme il le fait. Encore faudrait-il que l’Histoire et la place qu’il y occupera, l’intéressent. Et, comme les deux fois précédentes, cela ne peut réussir que si les démocraties ne cèdent pas à la peur et au chantage.
Si, une fois de plus, l’humanité s’en sort, par miracle, il ne faudra pas retourner aux ornières anciennes. Il ne faudra pas croire que nous sommes invincibles. Il faudra doter l’humanité de moyens d’empêcher qui que ce soit, à l’avenir, de menacer (et pas seulement par la guerre) son existence même.
Où l’on comprend que le Russe est le problème, et que la solution, c’est, comme toujours avec Jacquadit, la dictature, pardon, le gouvernement mondial à Jérusalem (la ville, pas le Post).
Jacquadit, au fond, même s’il a longtemps évoqué la guerre comme punition pour les Terriens pas sages, pas assez mondialistes dans l’âme, craint quand même de disparaître avec. Car qui sème le vent de la guerre peut récolter la tempête nucléaire. Et quand on va sur ses 80 ans (on lui fêtera son anni le 1er novembre 2023), on a toujours autant envie de vivre.