Après avoir demandé aux Français d’avoir peur d’une grippe, de rester chez eux sans bouger, de mettre un slip sur la tête et des gants Mapa sur les mains, les escrocs aux commandes de ce pays vont nous demander de sortir avec un entonnoir sur la tête, un concombre dans l’oignon et un couteau entre les omoplates. Et comme c’est parti, on risque de retrouver une bonne partie de la population dans cet état.
Des (catholiques) zombies
Le pays a été zombifié par une bande d’ingénieurs sociaux qui savent utiliser la peur, mais ils l’ont un peu trop dosée. Ceux qui sortent tous les jours depuis 40 jours, ce nombre biblique, sont toujours vivants et pensent qu’il s’agit d’un miracle, ou que Dieu les a choisis. Il n’en est rien. Beaucoup d’innocents sont morts pendant cette parenthèse terroriste qui a fait plus de morts que les mitraillages de 2015 ou les matraquages de 2018-2019. Des vieux ont été laissés mourir de faim dans les maisons de retraite qu’on appelle Ehpad pour ne plus dire maison de retraite ou, pire, mouroir. C’est comme ça qu’on appelait avant les maisons de retraite pour pauvres. Il y en a toujours, car cela coûte très cher, et si on peut s’en débarrasser, de ces poids morts ou pas encore morts, pas assez vite morts...
Si vous tracez un chemin dans la forêt qui ne correspond pas aux désirs des marcheurs, non seulement le chemin sera abandonné, mais il sera doublé. Les marcheurs trouveront un chemin plus agréable, ou plus sportif, ou moins con. C’est l’explication des chemins de traverse ou des voies parallèles que l’on trouve dans les sentiers de randonnée, qui ressemblent parfois trop à des autoroutes. On finit par découvrir plus beau, plus fort, plus intéressant.
Les lois que les néolibéraux nous imposent depuis trois ans maintenant (sans compter les lois qui brident la liberté d’expression), trois ans au 7 mai 2020, sont pour la plupart des lois injustes qui se retourneront contre leurs concepteurs et qui de toute façon seront tournées par la population. Après avoir été ratissés par la Banque, qui parmi les restaurateurs, les artisans, les commerçants, les autoentrepreneurs, les indépendants, va faire remonter 100 % de ses charges à l’État, là où les pilleurs néolibéraux se sont installés ?
Peu, selon nos estimations. L’argent va avoir du mal à remonter, et même les Français endettés vont avoir du mal à rembourser. Non parce qu’ils manqueraient d’argent, mais parce qu’ils n’ont pas envie de nourrir la Bête, celle qui nous truande, nous tond et nous tue.
L’argent va avoir du mal à remonter ces prochains temps, et les assassins du french way of life vont devoir aller le chercher avec les dents. Les tribunaux vont exploser sous les procédures, la justice devrait rapidement péter les plombs.
Le virus « n’aime pas l’art de vivre à la française »... comme le néolibéralisme !
Le Président a récemment déclaré quelque chose de très intéressant, de très symbolique :
« En grandes difficultés, restaurateurs et hôteliers se sont entretenus ce vendredi avec Emmanuel Macron dans l’espoir de mesures de soutien, voire d’une réouverture après le confinement. Face à eux, le chef de l’État s’est dit conscient de la complexité pour eux de survivre aux mesures de confinement : “Et je sais que quand j’ai annoncé le 11 mai que certains secteurs ne pourraient pas rouvrir tout de suite, ça été une annonce difficile."
Mais "ce virus n’aime pas l’art de vivre à la française puisqu’il se propage essentiellement par des contacts humains et c’est ce qui nous pénalise", a exposé Emmanuel Macron dans ses propos liminaires.
Certes, ce secteur est "essentiel" car il représente une "tradition, une sociabilité, un savoir-faire, une gastronomie, un art de la table, notre façon de vivre". Mais "un long moment au restaurant, au café, ce n’est pas recommandé par nos scientifiques", a-t-il poursuivi, se disant conscient de "toute l’angoisse" des restaurateurs et hôteliers. » (BFMTV)
Les restaurateurs ont des raisons d’être inquiets : si on suit les recommandations du Premier ministre du Terrorisme, Édouard Philippe, les restos qui font la fierté de la France n’ouvriront pas avant la Saint-Glinglin. Les petits vont crever et comme souvent pendant les crises capitalistes, organisées ou voulues par le capitalisme, les gros poissons vont bouffer les petits qui les intéressent. Les autres crèveront sur la berge, le ventre à l’air, au soleil. Où l’on comprend que le virus a les mêmes intérêts que le néolibéralisme, le même fonctionnement, les mêmes buts. Éradiquer l’un n’ira pas sans éradiquer l’autre, tant ils sont consubstantiels.
Venez chercher notre fric avec les dents
Le pouvoir central devra faire appel à la force publique et à la force juridique pour faire remonter la maille, mais quand on sait que les avocats eux-mêmes sont en guerre contre les puissances de l’Argent, les extorqueurs ont du souci à se faire. Les lois d’exceptions qui durent – des lois d’exception curieusement durables ! – ne tiendront pas longtemps, car elles contreviennent à l’humain, en l’occurrence au Français. Le Christ disait justement (il avait souvent raison, le bougre) que l’homme n’est pas fait pour le shabbat, mais le shabbat fait pour l’homme, à un rabbin malicieux qui lui demandait s’il fallait récupérer un môme tombé dans un puits un jour de shabbat...
La phrase du Christ devrait résonner dans toutes les oreilles aujourd’hui, son message est plus que contemporain, il est vivant, et combatif. Traduction : loi néolibérale, loi sioniste et loi maçonne, toutes ces lois qui n’ont pas été voulues par le peuple, seront contournées.
En vérité on vous le dit, à partir d’aujourd’hui, l’État aux prises des néolibéraux aura de plus en plus de mal à récupérer notre argent. Les Français voudront de moins en moins se faire racketter, pour ne parler que de cet impôt inique, et maléfique, 139 euros par an pour un service public audiovisuel de merde, occupé par les puissances occultes que sont le lobby sioniste et la franc-maçonnerie, ces grands copains des Français. Tous ceux qui aujourd’hui vivent grassement sur le dos de la Bête, c’est-à-dire Nous, ont du souci à se faire. Les bas de laine vont grossir, les rackettés se méfier, il faudra venir chercher le fric avec les dents.
Comme disent les potes d’E&R, les Gilets jaunes sont en pointe dans la lutte anti-oligarchique, mais les Américains de base anti-confinement – on ne touche pas à leur liberté là-bas – n’ont pas de pancartes : ils ont des M16.
Nous n’appelons pas ici à la sédition fiscale ou armée, mais c’est clairement ce qui risque de se passer quand une masse critique de Français comprendra qu’ils se sont fait entuber par le virus néolibéral.