La police israélienne a confirmé l’arrestation de l’un des principaux suspects de "l’affaire Medicus", du nom de la clinique de Pristina tristement célèbre pour ces pratiques médicales, rapporte mardi le correspondant de RIA Novosti.
"La cour a prolongé à neuf jours l’arrestation de Moshe Harel, résident de la ville Ramla né en 1950", a fait savoir le porte-parole de la police israélienne Alex Kagalsky.
Harel a été arrêté avec plusieurs autres personnes soupçonnées d’implication dans le trafic international d’organes humains. Jusqu’à présent, leurs noms n’ont pas été divulgués.
Selon M.Kagalsky, les détenus devront faire face à plusieurs chefs d’accusation (lésions corporelles graves, traite humaine, escroquerie et évasion fiscale).
D’après les enquêteurs, l’Israélien Moshe Harel a été chargé de recruter les donneurs d’organes et de les faire venir au Kosovo.
Au total, plus de trente prélèvements de reins et transplantations ont été opérés illégalement dans la clinique Medicus. Les fraudeurs promettaient des dizaines de milliers d’euros aux donneurs d’organes, mais ces sommes n’ont jamais été versées.
Parmi les victimes de ces "transplantations clandestines" figurent des ressortissants de Russie, du Kazakhstan, de Moldavie, d’Azerbaïdjan, de Turquie et de différents pays d’Europe orientale et d’Asie.