Donald Trump a signé lundi matin un décret signifiant la fin de la participation des États-Unis au traité de libre-échange transpacifique (TPP), négocié pendant des années par l’administration Obama et vu comme un contrepoids à l’influence grandissante de la Chine, selon CNN.
Cette initiative sera la première décision du nouveau président républicain qui a dénoncé durant la campagne avec véhémence cet accord « terrible », qui « viole » selon lui les intérêts des travailleurs américains.
Ce texte, promu par Washington et censé façonner les règles du commerce du XXIe siècle, a été signé en 2015 mais n’est pas encore entré en vigueur.
Le traité a été signé par 12 pays (Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, États-Unis et Vietnam) qui représentent 40 % de l’économie mondiale.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe, grand défenseur de l’accord, a estimé que le TPP sans les États-Unis « n’aurait pas de sens ».
« (Ce décret est) une chose merveilleuse pour les travailleurs américains », a déclaré Donald Trump.
Donald Trump a aussi décrété le gel des embauches de fonctionnaires fédéraux et la fin des aides fédérales pour les ONG permettant de recourir à des avortements à l’étranger.