L’activité du groupe féministe connu pour ses manifestations à scandale aurait pris fin en raison d’un conflit pour le leadership au sein du groupe.
Le groupe féministe ukrainien Femen, devenu internationalement connu en organisant des actions de protestation seins nus et avec des slogans écrits sur le corps, n’existe plus, a déclaré son ex-militante Iana Jdanova.
Selon elle, le groupe a cessé ses activités dès 2015.
« Femen n’existe plus. Nos voies se sont séparées. À présent, Femen n’est plus une organisation mais un style de protestation. Le style que nous avions créé tout au long de l’existence de notre organisation est tout simplement imité par les autres », a déclaré Mme Jdanova aux médias ukrainiens.
La désintégration a commencé lorsque des « leaders autoproclamés » du mouvement sont apparus, selon l’activiste.
Iana Jdanova, la première militante des Femen à avoir été condamnée en France pour exhibition sexuelle, a été relaxée, le 12 janvier 2017, en appel, mais a été condamnée à 600 euros d’amende pour avoir dégradé une statue de cire du président russe, Vladimir Poutine.
Outre l’amende, Iana Jdanova devra verser au musée Grévin 3 004 euros de dommages et intérêts pour le préjudice matériel et 1 000 euros pour le préjudice moral.