Vladimir Poutine a annoncé le retrait de ses troupes qui stationnent à la frontière ukrainienne.
Le président russe s’est exprimé à ce sujet, à la suite d’une rencontre avec Didier Burkhalter (photo ci-dessus), le président suisse de l’OSCE :
« On nous a toujours exprimé une préoccupation face à la présence de nos troupes près de la frontière ukrainienne. Nous les avons retirées, elles ne se trouvent plus à la frontière ukrainienne, mais dans les lieux où elles organisent leurs exercices réguliers, sur un polygone. On peut le vérifier sans problème en utilisant des dispositifs de reconnaissance modernes. On peut le voir notamment depuis l’espace. »
Le chef du Kremlin a aussi plaidé pour un report des référendums prévus pour le 11 mai dans les villes de l’Est de l’Ukraine :
« Nous appelons les représentants du sud-est de l’Ukraine, les partisans de la fédéralisation du pays à repousser le référendum programmé pour le 11 mai en vue de créer des conditions requises pour ce dialogue. »
Il a également mis en lumière l’attitude irresponsable des Occidentaux :
« En ce qui concerne la thèse selon laquelle la clé du problème se trouve à Moscou, il s’agit d’un subterfuge inventé par nos partenaires occidentaux. Un subterfuge totalement dépourvu de fondement. Chaque fois que nos collègues en Europe et aux États-Unis placent telle ou telle situation dans l’impasse, ils nous disent : désormais, la clé du problème est entre les mains de Moscou. »
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