Un groupe de chercheurs du Department of Molecular Microbiology and Immunology de l’université Johns Hopkins (Baltimore - USA) a réussi à créer un moustique génétiquement modifié dans l’espoir qu’il pourrait un jour aider à contenir la propagation du paludisme.
Le paludisme (du latin palus, paludis, marais), appelé aussi malaria (de l’italien mal’aria, mauvais air), est une maladie parasitaire provoquée par un protozoaire, injecté par la piqûre d’un moustique (genre Anopheles), provoquant des fièvres intermittentes.
Le paludisme demeure la parasitose tropicale la plus importante avec 1,5 à 2,7 millions de décès par an. Le parasite sévit à l’état endémique, infecte les cellules hépatiques de la victime puis circule dans le sang.
Dans cette première série d’expériences, c’est un protozoaire transmetteur de la malaria chez la souris, le Plasmodium Berghei, qui a été utilisé. Le principe de l’introduction de gènes résistants dans l’organisme de moustiques qui causent la détérioration du développement du Plasmodium était déjà une stratégie envisagée pour le contrôle de la malaria.
Mais les effets secondaires du transgène entraînaient rapidement la mort des individus porteurs, ruinant les espoirs des chercheurs et rendant cette technique inutilisable.
De nouvelles recherches ont abouti à la mise au point d’un transgène mieux adapté qui, introduit dans une population de moustiques nourris sur des souris non infectées, non seulement confère aux insectes une résistance au Plasmodium, mais entraîne aussi une fécondité plus élevée et une mortalité inférieure.
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