Le 69ème anniversaire de la libération d’Auschwitz, le 27 janvier 2014, a été l’occasion du lancement, chez nos amis belges, d’une nouvelle ligue de vertu.
Calquée sur le modèle de la LICRA, la Ligue belge contre l’antisémitisme (LBCA) a dans son viseur Laurent Louis. Élu en juin 2010, ce député « quenellier » non-conformiste méritait bien une association ad hoc.
Elle sera donc présidée par Joël Rubinfeld.
Né en 1968, cet ancien directeur d’une agence de communication a hérité de son père « des idéaux laïques et de gauche » (Le Vif, 7 décembre 2007). Reconverti dans le militantisme communautaire, il a présidé le Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB), un CRIF local (2007). Il a également été le vice-président du Congrès juif européen (2009-2010) avant d’être élu au Parlement juif européen (2012). Il est également l’un des fondateurs, dans le contexte de l’intervention américaine en Irak, d’un think tank néo-conservateur mondialiste, l’Atlantis Institute (2003).
Ce cercle d’influence, qui « défend l’instauration de la démocratie », compte parmi ses membres le journaliste du Figaro Yvan Rioufol, l’ex-agent de la DGSE Claude Moniquet et l’ex-secrétaire général du Tagar-France (Bétar) et défenseur d’Eretz Israël, le « géopoliticien » Frédéric Encel.
Le Comité d’honneur de la Ligue belge contre l’antisémitisme est également bien pourvu. On y retrouve Beate Klarsfeld, Pierre-André Taguieff ou encore …Hassen Chalghoumi.