Quand un plasticien au QI de bigorneau tente de complaire à la dominance culturelle parisienne et se faire un nom, on applaudit à rompre avec les pieds, car les humoristes involontaires sont souvent bien meilleurs que les professionnels fabriqués de A à Z par le Système.
L’autre drôlerie, c’est quand l’artiste évoque sa lutte contre la libération de la parole communautaire (sous-entendu) blanche, pour mettre en avant une parole communautaire... noire !
Mais n’accablons pas Yannick, en mal de reconnaissance et de publicité. Il aura les réactions qu’il demande, mais sa soumission à l’ordre culturel dominant n’est peut-être pas le bon choix, en ces temps de remise en cause du goût oligarchique, celui que le Haut impose au Bas.
N’étant pas un spécialiste de l’information, il pense avec 30 ans de retard, ce qui peut être préjudiciable, dans l’optique de la réception de son œuvre...
- Cindy Lee, quand la Marianne du plasticien était encore blanche (mais cochonne)
Le faïencier Henriot Quimper édite et met en vente à partir de ce jeudi une Marianne noire, créée par le plasticien Yannick Cohonner.
Ce n’est pas la première Marianne noire de l’histoire. Une pièce unique a été exposée de 1999 à 2015 dans la mairie de Frémainville (Val d’Oise). Mais c’est la première Marianne noire éditée. Tirée à 250 exemplaires, Henriot Quimper met en vente à partir de ce jeudi la Marianne noire créée par le plasticien installé à Quimper Yannick Cohonner.
« Marianne, c’est l’abolition de l’esclavage »
L’artiste entend ainsi célébrer « l’amour intercommunautaire ».
« La France est tout sauf une Blanche catholique, c’est un pays athée, la Marianne est un super symbole. Être noir ce n’est pas quelque chose d’exotique, ce n’est pas être un citoyen à part, il a le droit d’être représenté. Marianne, c’est l’abolition de l’esclavage », commente-t-il.
[...]
- Yanncik avait déjà tenté de faire le buzz en 2014 avec cette Cindy Lee (une strip-teaseuse, pour être poli) aux gros nibards
En 2014, la ville de Quimper avait exposée une première Marianne de Yannick Cohonner, inspirée de Cindy Lee, strip-teaseuse et figure du parti du plaisir. L’oeuvre avait été retirée au bout de deux semaines. Pour cette nouvelle création, « ce serait formidable qu’il y ait des réactions », dit Yannick Cohonner.