Aux États-Unis, des millions d’étudiants sont contraints de s’endetter lourdement pour pouvoir financer leurs études supérieures. Les correspondants de France 24 à Washington sont allés à leur rencontre.
Faire un reportage sur la dette étudiante, c’est aller à la rencontre de toute l’Amérique, car le phénomène n’épargne presque personne. Selon le ministère de l’Éducation, au moins 40 millions d’Américains avaient souscrit à un prêt bancaire en 2015, afin de financer leur passage sur les bancs de la fac. Le montant de leur emprunt s’élève en moyenne à 30 000 dollars.
Ces personnes ne sont généralement pas pauvres, mais plutôt acculées et entravées par un poids qui les empêche d’avancer dans leur vie. Pas le temps d’explorer le champ des possibles, de chercher le métier de leurs rêves, ni même de fonder une famille ou encore vouloir souscrire à un prêt immobilier... Dès qu’ils ont leur diplôme en poche, ces étudiants doivent chercher à gagner de l’argent, afin de ne pas se laisser déborder par les intérêts qui s’accumulent rapidement et éviter de se laisser emporter dans une spirale infernale.
Un système « hors de contrôle »
En février dernier, le rappeur Dee-1 en a même fait une chanson. David Augustine Jr de son vrai nom, étudiant de 27 ans diplômé de l’Université de Louisiane en 2009, venait enfin de rembourser son prêt étudiant. Il a chanté sa joie et dénoncé le système des prêts étudiants « hors de contrôle ». Son clip, posté sur les réseaux sociaux, a été regardé plus d’un million de fois en une semaine. Le Washington Post y voit même « l’hymne d’une génération ».
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