Dans le cadre d’une énième procédure, un procureur a récemment ordonné une expertise psychiatrique pour Vincent Reynouard.
C’est aujourd’hui la « santé mentale » de l’écrivain révisionniste que la justice soupçonne d’être défaillante, le délit d’opinion étant assimilé à de la folie, selon un procédé digne des pires régimes totalitaires. Ce n’est pas la première fois que Vincent Reynouard est confronté à ce type d’accusation, qui vise à discréditer son travail. En effet, l’expertise psychiatrique qu’il avait subie précédemment en Belgique s’était révélée peu concluante, puisqu’il avait été condamné en 2008 à 25 000 euros d’amende et à un an de prison ferme (et non à un internement en hôpital psychiatrique) par un arrêt de la cour d’appel de Bruxelles.
Pour son insolence vis-à-vis de la loi Fabius-Gayssot et en sa qualité de militant et écrivain révisionniste assumé, Vincent Reynouard est de longue date dans le viseur de l’État et d’associations comme la LICRA. Ingénieur chimiste de formation, diplômé de l’ISMRA (Institut supérieur de la matière et du rayonnement atomique), Vincent Reynouard fut révoqué de son poste de professeur de mathématiques en 1997 par le ministre François Bayrou pour possession de texte révisionniste sur le disque dur d’un ordinateur de son lycée. Ambiance…
Il a notamment été condamné à un mois d’emprisonnement avec sursis et à 5 000 francs d’amende en 1992, puis deux ans de prison dont six mois ferme en 2004 (ce dernier jugement ne tiendra pas devant la cour de cassation). En novembre 2007, il était condamné à un an de prison et 10 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin), pour contestation de crimes contre l’humanité, pour avoir écrit et fait distribuer la brochure Holocauste, ce que l’on vous cache. En appel (juin 2008) Vincent Reynouard sera condamné à un an de prison ferme et au paiement de la publication de l’arrêt de justice dans le Journal officiel de la République française, ainsi que dans Le Monde, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, etc.
Emprisonné à Valencienne, il recevra le soutien de diverses personnalité au travers d’une « pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard » initiée par Paul-Éric Blanrue et signée par Jean-Yves Le Gallou, Alain Soral, Pierre Guillaume, Robert Ménard, Dieudonné, Jean Bricmont ou encore Yann Moix, qui retirera finalement sa signature.
Après neuf mois d’incarcération, il a finalement été libéré en avril 2011 mais reste sous contrôle judiciaire.