Dans certaines cités de banlieue, c’est un fait, le confinement n’est pas respecté (mais dans certains quartiers de Paris non plus) et, surtout, des rodéos sauvages ont lieu, en plus d’affrontements avec la police. La politique de confinement décidée par l’exécutif passe de moins en moins dans la population et là où ça craque, c’est évidemment là où le tissu social est le plus fragile.
Dit autrement : les racailles, qu’on les apprécie ou pas, (re)commencent à se révolter. Devant cette fronde, qui devrait être celle de toute la population mais qui n’est que le fait d’une minorité agissante assez insubordonnée, le gouvernement a peur : peur de matraquer les pauvres et les immigrés [1] (qu’ils soient français ou pas), même s’il y a des trafiquants au milieu, alors qu’il se dit antiraciste. Piégé à son propre piège !
« Des consignes spéciales adressées aux fonctionnaires de police. Dans le Calvados, le directeur départemental de la sécurité publique indique, dans une note diffusée vendredi 24 avril et que France 3 a pu consulter, qu’"il n’y a pas lieu d’intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un regroupement de personnes rassemblées après le coucher du soleil pour s’alimenter". A deux exceptions près : "atteinte aux personnes ou atteinte grave aux biens." [...]
Or, dans cette note, il est demandé aux policiers "de faire preuve de discernement", pour "éviter qu’un manquement aux règles de confinement ne dégénère et provoque un trouble supérieur de violences urbaines". "Si la situation le nécessite, plusieurs véhicules pourront être dirigés", "au point de regroupement le plus proche", précise la note, qui est valable "du 24 avril de 5h09 jusqu’au 23 mai à 21h52". »
C’est pourquoi les policiers du Calvados ont reçu – et c’est officiel puisque France Info le relate – une consigne spéciale : ne pas intervenir pendant le ramadan. Il faut ajouter à cette période très incertaine que le ramadan a commencé le 23 avril au soir et qu’il se terminera le 23 mai ; il est donc à cheval sur la période charnière du confinement-déconfinement. Déjà, dans les villes, on peut entendre des couples s’engueuler... La faim et le confinement ne font pas bon ménage !
Cette note de la DDSP, qui demande aux policiers de ne pas intervenir dans certains quartiers pendant le ramadan, est extrêmement grave.
Elle entérine une partition communautaire du territoire national. @CCastaner doit la dénoncer de toute urgence !https://t.co/CBG8HzuBho
— Jordan Bardella (@J_Bardella) April 24, 2020
Du côté du Rassemblement national, au lieu d’attaquer durement le pouvoir central sur sa gestion catastrophique de la crise et sa réponse délirante d’emprisonnement (sans parler d’empoisonnement) généralisé, des individus sains et malades mélangés, on s’en prend aux banlieues, c’est-à-dire aux Arabes et aux Noirs. Une bonne petite réponse nationale-sioniste puisque Zemmour, qui est devenu le maître à penser de la droite nationale, en l’absence de Philippot, encourage le mouvement :
L’émission entière de Zemmour chez Praud ou de Praud chez Zemmour (Praud a remplacé un temps la sensuelle Christine Kelly dans son émission Face à l’info) est là :
C’est donc le sioniste Zemmour qui pense pour le RN. Auparavant, il y avait Philippot, sur une ligne sociale et nationale. Mais il a été écarté par les noyauteurs francs-maçons et/ou sionistes, c’est le lot de toute organisation politique indépendante ou populaire en France. Aujourd’hui, Philippot s’exprime seul, face caméra, mais son discours tient toujours le coup :
Florian y va franco, on sent qu’il n’y a plus les gants de la communication officielle du FN :
On dirait du E&R dans le texte ! C’est vraiment la tendance... Du côté de Bardella et Marine, on cogne donc sur les racailles, c’est de bonne guerre et ça ne mange pas de pain. Et surtout, ça permet de ne pas affronter la bande autrement plus dangereuse du pouvoir profond, cette alliance objective de la Banque, des réseaux occultes (sioniste et franc-mac) et du haut renseignement en charge de la lutte antiterroriste, ou terroriste...
« Je ne verserai pas une larme pour ce type de #VilleneuveLaGarenne, condamné 14 FOIS pour violences, trafic de drogue et agression sexuelle ! Quand on est multirécidiviste, qu'on nargue la police en faisant des rodéos sauvages, on en assume les conséquences. » #LaMatinaleLCI pic.twitter.com/JhzO6oZPru
— Jordan Bardella (@J_Bardella) April 23, 2020
Certes, Bardella a raison de donner raison à la police face aux racailles, ce que Hollande et Macron n’ont jamais voulu faire, électoralisme et antiracisme obligent. Mais le problème de la France se trouve à un niveau supérieur, celui des racailles d’en haut, qui est autrement plus mortifère. Toujours soumise au pouvoir visible, c’est-à-dire socialo-sioniste, la radio privée RTL a fait réagir le maire de Clichy-sous-Bois, d’où étaient parties les émeutes d’octobre 2005.
Olivier Klein s’en prend aux – non, pas aux racailles – mais aux deux dirigeants du RN :
« Les mots de Jordan Bardella et ceux de Marine Le Pen mettent de l’huile sur le feu et ne servent que des intérêts électoraux. [...]
Un couvre-feu n’a de sens que si l’on est capable de l’appliquer sereinement. Aujourd’hui, nous sommes dans l’échange et le dialogue, les mesures de confinement sont respectées par la majorité des habitants. [...]
Il y a des tensions, précise-t-il, on est sur le fil du rasoir, mais grâce au travail de tous, aux militants associatifs, on arrive à tenir bon. Nos médiateurs sont présents sur le terrain avec la police nationale pour dire aux jeunes de rentrer chez eux, le travail de la police est un travail difficile, on essaye de tenir bon." »
Socialo-sionisme contre national-sionisme : devinez qui gagne ?
Il faut dire que le Klein est le prototype du socialo-sioniste de compétition, à la tête d’une ville qui coule suite à des décennies de socialo-sionisme justement. C’est pas vraiment un Poutine qui va remettre de l’ordre, avec son discours de bisounours. Rien que le portrait Wikipédia de la girouette Klein, passé du PC au PS puis chapeauté par LREM, donne le tournis. En plus, il est bombardé en 2017 à la tête de l’ANRU (la rénovation urbaine, source de bien des « arrosages »), un sacré fromage de 10 milliards.
Pour Klein, le problème, ce n’est pas la politique faussement sociale du PS qui a conduit les quartiers au désastre, un désastre moral, social et économique, c’est en substance le fascisme ! Un discours qui prend de moins en moins, mais la brouille à propos des quartiers entre les socialo-sionistes et les nationaux-sionistes ne remonte jamais à l’étage supérieur, on se tue à le dire. La responsabilité sioniste dans la politique d’immigration massive de la France en période de chômage de masse programmé par les puissances financières apparaît aujourd’hui dans toute sa clarté. Le confinement n’arrange rien, mais on sent que la course à 2022 est lancée. Le pouvoir profond a maintenant de quoi mettre à bas le pouvoir visible, empêtré dans des contradictions irréversibles.
Le peuple de France se fera-t-il encore avoir ?