Le Président syrien Bachar al-Assad a été reçu ce jeudi 9 décembre 2010 au Palais de l’Elysée par Nicolas Sarkozy, dont il est l’invité. Le Liban a été au centre des entretiens.
A ce propos, le Président Bachar al-Assad a déclaré : « personne ne souhaite qu’il y ait des affrontements, une fitna (discorde), entre Libanais », faisant allusion à l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, survenu en 2005 à Beyrouth.
Le Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) se prépare à publier un acte d’accusation « très bientôt » selon les propos de son greffier. Ce tribunal, créé en 2007 par l’ONU, a pour mission d’enquêter sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais.
Après avoir cherché, au début, à pointer du doigt la Syrie, ce tribunal pourrait s’apprêter à accuser faussement le Hezbollah alors que de nombreuses pièces impliquant Israël et ses services secrets ont été délibérément écartées. Une accusation contre le Hezbollah pourrait causer une grave déstabilisation du Liban avec des violences interconfessionnelles et l’effondrement du gouvernement d’union nationale.
C’est pourquoi, lors de son séjour à Paris, le Président de la Syrie a déclaré que « la solution pour préserver le calme au Liban ne pouvait être que libanaise ». Ceci est une façon de condamner les ingérences extérieures qui souhaitent à nouveau déstabiliser le Liban.
Cette visite à Paris du Président syrien confirme le caractère incontournable qu’occupe la Syrie sur la scène politique du Moyen-Orient. Le Parti Anti Sioniste se réjouit du rôle tenu par la Syrie afin de préserver le Liban – et donc la paix mondiale – de toutes les manœuvres organisées par l’entité sioniste. La place prise par la Syrie confirme également que, face au sionisme et à ses manœuvres, seule une politique de fermeté et de résistance est payante à moyen et long terme.
Le Parti Anti Sioniste réaffirme, à cette occasion, sa solidarité et son soutien avec M. le Président syrien Bachar al-Assad, avec la République de Syrie et avec tous les patriotes libanais devant faire face à l’ennemi commun : le sionisme.