Coup d’État au Chili
Il est cité comme témoin dans des enquêtes sur des crimes de guerres par des juges au Chili et en Espagne, au sujet du coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili. Kissinger n’a pas déféré aux requêtes de ces juges et les a invités à s’adresser au département d’État des États-Unis.
Guerre du Viet Nam
Plusieurs essais lui reprochent la première phase du bombardement secret du Cambodge par les États-Unis, de 1969 à 1975, lors de la guerre du Viêt Nam. Certains lui ont imputé la mort de 200 000 personnes. Des convois nord-vietnamiens empruntaient la « piste Ho-Chi-Minh », à travers des forêts cambodgiennes peu peuplées, pour ravitailler le Viêt-Cong au Sud-Vietnam. Les Américains, en guerre contre le Viêt-Cong, bombardèrent ces convois lors de leur passage illégal à travers le Cambodge.
Invasion du Timor oriental
On lui a reproché son soutien formel au président indonésien Suharto durant l’invasion du Timor oriental par ce pays qui a provoqué 200 000 morts.
Amérique latine
À propos de l’opération Condor, organisée par plusieurs dictatures sud-américaines pour éliminer physiquement leurs opposants politiques jugés « subversifs », la journaliste Marie-Monique Robin écrit : « Ainsi que le prouve l’enquête minutieuse de mon confrère John Dinges, le gouvernement américain, et en particulier son secrétaire d’État Henry Kissinger, est parfaitement informé des méthodes et objectifs de l’opération Condor, quasiment dès sa création » mais « ne bouge pas ».
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