"toute la clique à suivre, germains, latins et tout le tintouin"...
Vous confondez les mafias d’escrocs de l’Est et même du Far West européen et euro-asiatique (une clique bien connue) avec les braves cultivateurs ouest-européens, venus en famille développer des terres en friche, au prix de bien des souffrances. Ils sont à l’origine de toute une créativité musicale country et de la prospérité, vitalité et optimisme joyeux des années cinquante. Les escrocs sont arrivés en masse au 19e et 20e siècle, après les chrétiens, puis mêlés à eux sur les bateaux d’émigrants.
Les États-Unis n’ont pas été créés par des "latins", mais plutôt au détriment de ces derniers. Espagnols, Français et Portugais ont investi dans la recherche, la technologie militaire, le courage et l’exploration de terres nouvelles, et se sont fait souffler la mise sur l’actuel territoire US et canadien par des colons aussi bien développeurs efficaces (anglo-saxons et cow-boys) qu’importateurs d’êtres humains (nomades prédateurs) et voleurs de chevaux.
Les Amérindiens, dont l’histoire est fort triste, étaient en décadence au moment de l’arrivée des Européens. Ceux-ci, hommes seuls en général, avaient les crocs, c’est exact. L’Europe ne leur laissait aucune chance de développement personnel économique.
Quand on confronte deux technologies : l’une archaïque, l’autre évoluée, la première perd quasiment toujours ; c’est comme ça, sauf exception à la David contre Goliath.
Dieu, disait Napoléon, est du côté des mieux armés. Bien sûr les mieux armés doivent l’être aussi sur le plan immatériel : intellectuel, logique, spirituel (et préférablement) moral, instruit. Sinon, ils perdront tôt ou tard, vautrés comme des Néron.