C’est une guerre sourde, insidieuse. Une guerre contre les chrétiens, contre la vérité, contre la mémoire des peuples. Aldo voit juste. La Bête est là, tapie dans l’ombre, ses multiples têtes s’élèvent parmi les nations européennes.
Elle ne frappe pas de front. Elle ronge, elle infiltre, elle détourne. Elle fait passer le mal pour le bien, l’aveuglement pour la sagesse, la soumission pour la paix. Ceux qui devraient se lever hésitent. Ceux qui devraient avertir se taisent.
Mais il reste un rempart. Quelques-uns voient encore clair. Quelques-uns tiennent bon. La vérité ne se négocie pas. Et bientôt, il faudra choisir : se taire et disparaître, ou parler et combattre.
Histoire vraie dans une mosquée en France, parce qu’il voit tout.
Imaginez un homme, drapé de foi, s’avançant sur le minbar comme un oracle des temps obscurs, sa langue trébuchant sur le français comme un funambule ivre. Il proclame, péremptoire : « Si vous allez en prison, c’est une épreuve d’Allah. C’est Lui qui vous met à l’épreuve. » Voilà donc l’infamie travestie en ascèse, la geôle sanctifiée, le fer des chaînes devenu une étreinte divine.
Quelle perversion du sens ! Car si l’épreuve est d’Allah, la faute est bien humaine. Nul ne naît scellé entre quatre murs. Allah ne pousse pas au crime, Il ordonne la justice. L’épreuve n’est pas de se retrouver sous les verrous, mais de ne point y sombrer. De résister aux tentations, d’élever son âme au-dessus du déshonneur.
Et que dire de cette litanie moyenâgeuse qui promet la main tranchée au voleur, la langue arrachée au fauteur ? Ne voit-il pas que l’homme n’est pas qu’un assemblage de chairs à punir ? Qu’Allah, dans sa sagesse, ne se complaît pas dans la boucherie, mais dans la réforme du cœur ?
Car enfin, la main ne vole pas si l’esprit est comblé, la langue n’outrage pas si la bouche est abreuvée de vérité. Mais ces prêcheurs de pacotille, ivres de dogmes mal digérés, préfèrent mutiler le corps plutôt qu’éduquer l’âme. Ils parlent au nom d’Allah avec l’élocution d’un âne et la pensée d’un bourreau.
L’homme éclairé, lui, sait qu’Allah ne désire pas voir ses fidèles enchaînés, mais debout. Non par peur du fouet, mais par amour de la droiture. Non par crainte de l’épreuve, mais par force de vertu
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