Invité à s’exprimer face au Conseil de sécurité de l’ONU, mardi 5 avril, Volodymyr Zelensky a dénoncé l’inaction de l’institution.
« Où est le Conseil de sécurité ? Où est la paix au nom de laquelle a été créée l’ONU ? Cette organisation est censée assumer sa fonction : arrêter les agresseurs, rétablir la paix par la force », a-t-il insisté. Le président ukrainien a notamment demandé à ce que le droit de veto de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU lui soit retiré. Il a également réclamé que la Russie soit « tenue responsable » pour « les pires crimes de guerre » depuis la Seconde Guerre mondiale, selon lui.
• Anthony Blinken dénonce une « campagne délibérée pour tuer, torturer, violer ». « Ce que nous avons vu à Boutcha n’est pas l’acte isolé d’une unité dévoyée. C’est une campagne délibérée pour tuer, torturer, violer, commettre des atrocités », a déclaré le chef de la diplomatie américaine.
• Le Pnat ouvre une enquête pour « crimes de guerre ». Le Parquet national antiterroriste français (Pnat) annonce dans un communiqué avoir ouvert mardi trois enquêtes contre X des chefs de « crimes de guerre » susceptibles d’avoir été commis contre des ressortissants français au cours des dernières semaines en Ukraine. Ces enquêtes concernent des faits susceptibles d’avoir été commis à Marioupol entre le 25 février et le 16 mars, à Hostomel entre le 1er et le 12 mars, et à Tchernihiv depuis le 24 février.
• Moscou nie « catégoriquement » ces accusations. La Russie va présenter lundi aux Nations unies des « documents » montrant, selon elle, la « vraie nature » des événements à Boutcha, a annoncé son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Le Kremlin dément toute implication dans ces massacres, assurant que les images des charniers sont « fausses ».
• Washington veut faire suspendre la Russie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, en réponse « aux images de Boutcha ». Un vote de l’Assemblée générale des Nations unies sur cette sanction pourrait intervenir dès jeudi, selon les États-Unis. Moscou a qualifié cette démarche d’« incroyable » et a jugé qu’elle ne faciliterait pas les « pourparlers de paix » entre les Russes et les Ukrainiens.
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