Le G7 réunit cette année les pays de l’OTAN, pardon, de l’Empire, autour du clown Zelensky, l’homme qui entraîne son pays vers le désastre. Les présidents et Premiers ministres du Japon, de la France, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Italie, de l’Allemagne et du Canada, toutes ces démocraties dites avancées qui décident de la guerre et de la paix dans le monde, se sont retrouvés à Hiroshima pour deux raisons : un, freiner l’expansion de la Chine, deux, utiliser le proxy Zelensky pour affaiblir la Russie, stratégie qui a un corollaire, un effet secondaire indésirable (ou alors ils sont cyniques) : détruire l’Ukraine.
Car en envoyant du matériel et parfois des hommes soutenir l’effort de guerre ukrainien, les membres du G7 sont en train d’anéantir l’Ukraine par Russie interposée. Une bonne paix en 2022 aurait permis de sauver le pays, mais l’Amérique n’en a pas voulue. L’Ukraine, cette fabrication historique, est désormais condamnée, même avec les requins de la destruction-reconstruction que sont les Américains et leurs multinationales, BlackRock en tête.
Les contradictions inhérentes au fonctionnement du Capital conduiront inéluctablement à la fin d’un système, au besoin par l’utilisation des armes qui ont servi à sa survie provisoire. Inéluctablement, le capitalisme développe un processus de globalisation qui, lui-même, est au final belligène, en entretenant quotidiennement une guerre économique qui écrase le prolétariat ou les travailleurs. Les superstructures étatiques participent à l’exploitation en répondant aux attentes du marché et de ses firmes multinationales, ce qui, de surcroit, porte aussi atteinte à une vraie démocratie. (Jacques Fontanel résume Marx)
Le raout mondialiste se tient à Hiroshima, symbole du martyr japonais en 1945. L’honneur nippon aurait voulu que le Satan américain n’y soit pas invité. Mais voilà, realpolitik oblige, l’ennemi commun d’aujourd’hui, c’est la Chine. Qui a vertement réagi aux décisions des pseudo-maîtres du monde. On écrit pseudo parce qu’ils ont partiellement perdu leur pouvoir de gendarmes universels, de gardiens de la galaxie.
Le Japon est pris entre deux feux, la puissance régionale chinoise qui l’oblige à une nécessaire coopération économique, et les agressives injonctions américaines ; l’Allemagne est en train de payer très cher sa soumission à l’oncle Sam, sa puissance industrielle et commerciale étant fondée sur une énergie pas chère, ce qu’était le gaz russe ; la nouvelle Italie de Meloni a trahi le peuple italien, qui a cru qu’il recouvrirait souveraineté nationale et indépendance de sa politique migratoire vis-à-vis de l’UE ; le Canada n’est plus qu’une métastase des USA, avec en plus une politique woke qui détruit les forces vives de cette nation ; le Royaume-Uni est fidèle à lui-même, c’est-à-dire en vassal tordu des États-Unis, jouant depuis des siècles la division des Européens pour assoir la domination anglo-américaine sur le continent ; enfin, la France, qui n’a jamais été aussi faible, lâche et divisée que sous Macron.
Un Macron qui a justifié ainsi d’avoir trimballé dans un zingue français le clown Zelensky :
Permettre au Président Zelensky d’aller plaider et obtenir des soutiens internationaux très clairs à Djeddah au Sommet de la Ligue arabe, puis à Hiroshima au G7, c’est une manière de bâtir la paix, d’éviter une partition du monde. C’est le sens de notre diplomatie. pic.twitter.com/vwcHgSItnt
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 21, 2023
On s’est répété la phrase plusieurs fois :
« Nous soutenons l’Ukraine par tous les moyens, nous ne rentrons pas dans le conflit, et nous veillons à ce qu’il n’y ait pas d’escalade. »
Cette affirmation contient trois parties : « Nous soutenons l’Ukraine par tous les moyens. » « Nous », ce n’est pas la France, c’est Macron et ses commanditaires, qui ont besoin d’une guerre, comme tout régime qui a perdu l’appui de son peuple. C’est donc le lobby militaro-industriel, qui vient de rafler une enveloppe record de 413 milliards pour le prochain exercice de la défense. Des milliards ont été envoyés à Kiev, au détriment des besoins des Français, qui vivent dans la répression économique – l’inflation – et physique – les tabassages. De plus, des armements de plus en plus lourds, obusiers de précision, chars légers, systèmes anti-aériens, sont envoyés sur le front, sans compter la formation de pilotes ukrainiens sur F-16 (même pas sur avions français !). Le Président, sur cette partie de phrase, n’a pas menti.
Deuxième partie : « Nous ne rentrons pas dans le conflit. » Là, on entre en contradiction absolue avec la première partie de phrase. Toute la politique française depuis un an consiste à entrer homéopathiquement dans le conflit, en violation totale de l’amitié que le peuple français porte au peuple russe, et réciproquement. On n’oublie pas non plus la déclaration de l’imbécile Le Maire, qui voulait détruire la Russie économiquement. Pour l’instant, c’est la France du couple Macron-Le Maire qui coule.
Troisième partie : « Nous veillons à ce qu’il n’y ait pas d’escalade. » Macron ne veille sur rien du tout, il n’a aucun poids sur la politique d’escalade américaine dans le conflit, un pays dans un tel état économique et financier qu’il a besoin, comme dans les années 30, d’une guerre mondiale. Au besoin, il la crée. Macron n’est qu’un Tartarin, et un dangereux Tartarin puisqu’il entraîne la France dans le troisième conflit mondial, tout en jouant les hommes de paix, alors que les grands de ce monde le méprisent. Quand ils ne le pillent pas, avec son assentiment, et celui des banques d’affaires...
Barbara Stiegler, qui a autopsié la politique sanitaire de Macron pendant le covidisme, va plus loin encore.