Un documentaire très intelligent qui se voulant à charge minimise, marginalise la véritable envergure des chiffres concernant la torture (en en octroyant le "monopole" aux services internes irakiens) et les meurtres de civils (dont un nombre considérable d’enfants). Ainsi les plus cruels restent malgré tout les autochtones (passage de la "perceuse") et les civils morts sont eux autant de victimes "collatérales" et "indirectes" (ce qui en tant de guerre peut être partiellement accepté par la vindicte). Sans parler de la chimère al qaida (qui sont en fait souvent des résistants irakiens) toujours brandie comme la seule vraie menace directe... Pour citer l’artiste "faut pas faire ta ptite chatte, ici t’es au front".