Pour un « discours de la méthode » souverainiste
11 avril 2012 22:34, par Loup Espiègle
Article intéressant.
La survie dans le monde, a fortiori en territoire hostile, suppose nécessairement l’altruisme, l’entraide et la cohésion d’un réseau supra-individuel. Dans la perspective des Bases Autonomes Durables, l’unité de départ choisie devrait donc être d’emblée celle des « villes en transition », qui est aussi celle de l’humanité depuis des milliers d’années, c’est-à-dire le village, ou la collectivité urbaine de taille modérée, plutôt que celle du survivalisme (qui est aussi celle du cinéma hollywoodien), c’est-à-dire l’individu ou les petits groupes, qui n’ont aucune chance de s’en sortir à moyen terme dans le monde réel.
Je ne vois pas d’antagonisme entre le mouvement Transition et la formation de groupes survivalistes, car les deux peuvent être imbriqués dans un territoire donné pour un résilience encore plus élevée : les deux sont complémentaires.
1+1=3 !! :-)
Dans mon (petit) groupe "survivaliste", il se trouve une personne qui est active au sein du mouvement Transition : la frontière est perméable entre ces deux mondes. Cependant peu de gens dans le mouvement Transition sont "prêts" pour un scénario noir (dur-dur d’envisager la foirade sociale et d’avoir à défendre son bout de gras).