Le Nationalisme comme résistance au mondialisme
23 mai 2012 21:26, par SmithSoral dit vouloir affronter le mondialisme, un courant idéologique voulant unifier la planète sous l’emprise de l’empire... mais cette idéologie si elle existe, ne me semble être que le reflet de ce qu’ont besoins les capitalistes pour prospérer. Exemple : L’Union Européenne est utile pour mobiliser l’argent des peuples afin de l’offrir au monde de la finance.
Or n’est-ce pas se tromper de combat que de ne se focaliser que sur l’attaque d’une idéologie, c’est-a-dire le reflet dans la conscience de la domination réelle du Capital sur nos vies ?
Que propose Soral par rapport au Capitalisme ? Faut-il le réformer ? Faut-il faire une révolution ? En quoi le retour à une souveraineté nationale pourrait-il aider à lutter contre la réalité d’un capitalime mondialisé ?
La vérité c’est qu’après 1929, il y a eu en 1944 Bretton Woods pour réguler la circulation du Capital et donc une entente entre nations pour réguler le Capitalisme. Mais au profit du plus fort : USA. Comment faire disparaître de tels rapports de force entre nations ? Si la France quittait l’UE elle maitriserait quoi dans le capitalisme ? Franchement je ne vois pas. A part me dire qu’on aura une banque centrale française pour créer de l’inflation je ne vois pas. Et avoir sa politique monétaire propre n’a jamais suffit à éliminer la pauvreté car ce ne sont pas les travailleurs qui gèrent les affaires de la société.
Soral appel à la révolte des peuples, mais pour faire quoi ? Tant qu’on exproprie pas la classe capitaliste, les peuples peuvent bien se révolter, jamais ils n’auront les leviers économiques détenues par l’élite possédante. Il faut pour cela une lutte pour arracher ce pouvoir. Or ce pouvoir du capital est international, et la lutte doit l’être aussi pour avoir une chance.
Or, aboutissement de ce que je dis : prêcher la souveraineté nationale s’est faire perdre de vue que l’unité des travailleurs est essentielle à cette révoltion sociale, c’est participer à ce bon vieux "diviser pour régner". Le retour à la nation est une illusion, car la nation n’a pas plus de pouvoir face au capital que n’en a l’UE. La nation c’est les capitalistes et les travailleurs ensembles. Or une classe vit du travail de l’autre. Le taux d’exploitation évolue selon la rapacité où les toussotements parfois très violents de tout le système. Faire croire que la nation serait l’alpha et l’oméga de la cause des peuples me semble être une erreur car cet objectif divise la force des travailleurs et renforce le sentiment national qui détourne de la lutte des classes au grand plaisir des capitalistes, nationaux ou pas.