Une psychiatre condamnée pour homicide involontaire
29 décembre 2012 11:36, par Grindsel Tirédunevi
« Problème de diagnostic »
Le 12 novembre dernier, un déséquilibré sorti d’un hôpital psychiatrique poignardait à mort un étudiant de 26 ans dans les rues de Grenoble. L’assassin avait déjà à plusieurs reprises agressé des personnes à coups de couteau au cours des 13 dernières années. Ce qui n’a pas empêché les "experts" psychiatres de l’hôpital où il était interné de l’autoriser à sortir deux fois par semaine de l’établissement.
Le jour du meurtre, le fou dangereux n’a même pas attendu son autorisation pour sortir de l’hôpital en passant simplement la porte… Il achète une lame dans une quincaillerie et poignarde le premier passant venu. Selon le procureur, « l’agresseur souffre de schizophrénie, il a invoqué des voix qui l’auraient poussé à tuer ce passant ». Suite à l’émotion suscitée par cet événement, le président Sarkozy a souhaité réformer le droit de l’hospitalisation psychiatrique pour éviter de nouveaux drames de ce type.
L’affaire prend une nouvelle dimension, d’un point de vue chrétien en tous cas, depuis les déclarations du meurtrier rapportées par son avocate :
« Il a dit que depuis vingt ans, il a une voix dans la tête qui lui demande de tuer quelqu’un. Il voulait faire plaisir à cette voix qu’il aime et qu’il appelle Satan. Il lui a obéi. Il n’a même pas regardé sa victime. (..) Il a planté son couteau. Il fallait qu’il tue. »
Et c’est bien le problème. Cette voix « qu’il appelle Satan » comme le dit la magistrate qui visiblement n’y accorde pas plus de crédibilité que s’il avait prétendu être manipulé par des martiens, on la retrouve dans de très nombreuses affaires criminelles où un « fou » se met à tuer sans raison des innocents, poussé par une pulsion clairement satanique.*