Attention ! L’Allemagne est le talon d’Achille de l’Europe. Comme en Suède ou en Finlande, quand tout va bien, on fait du dialogue social, de la "flexisécurité", de la cogestion, ... mais quand ça commence à aller mal, on oublie tout ça :
La Finlande, la Suède et l’Allemagne font exploser leurs nombres de pauvres (près de 15 millions de pauvres en Allemagne),
L’Allemagne a des millions de travailleurs pauvres minijobs, pas de smic,
L’Allemagne a une dette publique de plus de 2000 milliards d’euros,
L’Allemagne a des Länder dans un état financier pire que la Grèce (Bremen et Berlin par exemple),
L’Allemagne a "réinventé" le commerce des pauvres (Lidl, Aldi pour les particuliers, Métro pour les professionnels),
L’Allemagne voit sa croissance chuter dangereusement,
L’Allemagne a un excédent commercial représentant 6% de son PIB, et qui voit ses clients (presque) en récession, ce qui n’augure rien de bon,
L’Allemagne n’investit plus depuis dix ans dans son industrie en Allemagne (croissance industrielle exogène),
L’Allemagne ne fait plus d’enfant (très faible taux de fécondité),
L’Allemagne oublie l’HISTOIRE, et l’effacement de la moitié de sa dette au début des années 50 (dette de guerre, ou des emprunts de la République de Weimar) et qui est à l’origine du "miracle allemand" (merci qui ? Qui étaient les créanciers de l’Allemagne à ce moment là ?),
...
Donc attention, si nous ne construisons pas une autre Europe, plus basée sur :
des services publics (les fameux SIEG de Bruxelles qu’on ne verra jamais !),
plus basée sur une protection sociale (type CNR en France en 1947),
plus basée sur un protectionisme "intelligent et réciproque", en mettant fin à cette dramatique "concurrence libre et non faussée",
alors nous risquons "gros".
On ne peut aller contre la nature des peuples et ce ne sont pas quelques Erasmus qui nous protégeront !
Oui à l’amitié des peuples européens qui respectent les identités de chacun sinon gare ....