Marion Sigaut analyse deux versions d’un manuel d’histoire
4 décembre 2013 03:34, par Danseur VizageJ’ai la chance d’avoir fait mes cours d’histoires avec l’édition rouge Jacques Marseille de 1987 (et en général de bons profs). A l’époque je dois dire que je ne me rendais pas vraiment compte du trésor que j’avais dans les mains. Heureusement que certains membres de ma famille m’ont donné le sens et le goût de l’Histoire. Du moins assez pour posséder quelques bases permettant de comprendre certains des enjeux de la modernité.
Ce que dénonce ici Marion Sigaut, toujours aussi pertinente dans son propos, c’est bien la mise au pas du nouvel ordre mondial. Sans racines historiques l’individu n’a pas de limites, pas de frontières bien définies. Il se dissout. Il est indifférencié.
Quand on ne sait pas d’où on vient, on ne sait pas qui l’on est, on ne sait pas où on va. On fait ce que le pouvoir demande de faire. On est du bétail en somme.
Pourquoi ne pas commencer à enlever des mots du dictionnaire histoire de parachever le processus de transformation en limace « Ultra-flex » corvéable à merci ?
Après tout nous sommes en bonne voie pour nous aligner sur le roman de Georges Orwell « 1984 » où même la pensée intime de révolte est un crime !
C’est pourquoi j’adhère totalement à la proposition de Maître Jim (voir plus haut) de ne pas attendre après les pourritures qui nous gouvernent et de tenter de publier une série indépendante de livres d’Histoire qui rétabliraient la vérité sur des critères plus objectifs, c’est-à-dire des faits historiques et non pas sur des arguments trompeurs, débilitants et infantilisant comme c’est le cas pour la seconde édition de l’Histoire de France de 2001. Et je ne pense pas être le seul à vouloir éventuellement participer financièrement (mais modestement) à l’établissement d’un tel projet.
Ils s’attaquent aux structures de base de l’éducation, tentent d’asseoir leur hégémonie en modelant des enfants comme bon leur semble. Le loup est dans la bergerie. Les parents réalisent-ils vraiment toute l’ampleur de ce qui est en cours ?