Le drame oublié des bombes alliées sur la France de 1940 à 1945
7 juin 2014 14:41, par Philippe
Réponse à sixte :
Mon âge et le fait d’avoir vécu en tant que civil, sur le champ de bataille de Normandie, d’y avoir vu et recueilli des témoignages sur ce qui s’y est déroulé me permet, très modestement j’en conviens, de pouvoir émettre un avis "audible" ce qui n’est peut être pas votre cas. Ancien militaire vous ne m’apprendrez pas ce qu’obéir à un ordre veut dire. A Oradour-sur-Glane le militaire a exécuter un ordre : point barre. Toute la noblesse d’un soldat digne de ce nom, c’est aussi le courage de dire NON, que ce soldat soit Français, Allemand, Américains. Certains en ont eu le courage et ont été immédiatement passé par les armes. Ce fut le cas du colonel Claus von Stauffenberg qui a su faire la différence entre l’honneur et la barbarie. Comme dans toutes les armées, les Alliés ont eu de nombreux salopards, exploités bien souvent par le Commandement, et qui ont simplement eu la chance d’être du côté des vainqueurs. Si les Allemands se sont parfois battus dans les villes normandes alors qu’elles avaient été détruites par les Alliés, c’étaient pour s’embusquer dans les ruines et y mener un combat retardateur d’arrière garde, destiné à freiner l’acheminement logistique des alliés. Pour votre culture, je vous conseille de lire "La guerre comme expérience intérieure" de ce grand soldat allemand que fut Ernst Jünger, ou "Sur les falaises de marbre", un roman allégorique dénonçant la barbarie nazie..