"prouve que leur souci de la vérité l’emportait sur les approximations de la propagande."
Il faut lire la biographie de Goebbels par David Irving, ça confirme (et nuance) un peu ce propos. En fait, ce que très peu de gens savent, c’est que Goebbels n’avait pas le monopole sur ce qu’on appelle la propagande. Une grande partie des communications officielles qui se retrouvait dans les infos (c.à.d. les Wochenschau dont on avait eu la chance d’en revoir grâce à Marc Ferro avec son Histoire parallèle).
Il apparait donc dans le livre d’Irving que Goebbels était furax contre l’autre agence qui s’occupait de la comm, celle qu’il ne contrôlait pas, parce ceux là avait tendance à embellir les situations. Il considérait que la propagande n’avait de la valeur que si ce qu’elle disait était vrai et irréprochable. Au cours de la guerre cette volonté s’est effectivement émoussée et le régime mentait et se mentait de plus en plus, mais une chose qu’on doit réaliser, c’est que la communication Allemande est quasiment à prendre au premier degré sans volonté d’entourloupe.
David Irving est poursuivi comme Faurrisson, mais ce qui est remarquable c’est que sur les sept livres que j’ai lu de lui (les biographies de Goebbels, Göring, Milch, les livres sur les armes V, sur la bombe atomique, sur les bombardements de Dresde et PK107) il n’aborde quasiment pas la question J, ce n’est pas son sujet. C’est peut-être bien ça qu’on lui reproche (je sais qu’il a abordé le sujet plus explicitement dans son oeuvre ultérieure).
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