Maxime donne son avis immédiatement après Chouard. Il semble être un dissident convenable pour la klik, car pas assez intello.
Son discours a quelques points communs avec celui de Macron : on y trouve de quoi plaire aux uns et aux autres (à l’opposé). Son argumentaire est acceptable par la klik : ras le bol quand on est jeune de se coller des obsessions de vieux. Rien à cirer, comme dirait Ruquier.
Chouard sait de quoi il parle, mais il lui manque le courage, ou alors il a été vraiment terrorisé par des méthodes éprouvées, autres que la simple intimidation télévisée, relativement facile à stopper, ne serait- ce qu’en claquant la porte. S’il évoque "les mensonges de Faurisson", c’est qu’il l’a lu, assume-t-on. S’il ne l’a pas lu, pourquoi insulter un intellectuel décédé qui n’avait aucun intérêt matériel à sa recherche et dont la famille ne peut pas défendre la mémoire ? C’est grave et dégradant pour Chouard. On a l’impression que Chouard récite un discours téléguidé. Lui a-t-on donné un script ?
Nicolle a la verdeur et le ton, mais il lui manque les connaissances. Il a peut-être par là-même été jugé pilotable par Branco sur décision occulte.
La klik prétend choisir ses dissidents, les diviser, les terroriser.
Les Français, trop maltraités à tous points de vue, ne veulent pas pour meneurs et planificateurs des profs, proviseurs et directeurs effrayés. Un peu comme les lycéens qui voudraient bien apprendre en cours, et qui se détournent du prof qui n’attaque pas le chahut avec fermeté. Une autre bonne réponse du prof, s’il ne peut rien faire, est de démissionner.
Chouard est un prof, Nicolle un de ces lycéens. Marre du shahu, à la fin, dit-il.