Bobards sur l’identité du genre : la preuve par la plomberie. Depuis ce matin, je me casse la tête pour installer un circuit d’eau, dans une habitation pas des plus faciles. Et donc, j’ai commencé par un croquis reprenant les coudes, les Tés, les vannes, les manchons, les mamelons et tout le toutim, dont j’avais besoin, pour raccorder l’ensemble. Sur le papier , tout se goupillait à merveille. Si on ajoute à cela, que pour une fois, j’ai trouvé toutes les pièces, aux diamètres adéquats, chez le même commerçant, je ne pouvais que baigner dans le bonheur. Après avoir sélectionné très attentivement chaque élément dont j’avais besoin, en prêtant une attention rigoureuse, à ne pas me tromper sur le genre M / F de chaque élément, j’ai rejoint le chantier, persuadé que j’allais te monter cette installation, les doigts dans le nez. Tandis que mon collègue réalisait les filets sur chaque tuyau, moi, j’assemblais provisoirement l’ensemble en guise de test. Tout allait bien, lorsque, ô rage, ô désespoir, j’ai constaté l’erreur que je redoutais tant. Un des raccords qui aurait du être mâle / femelle a été erronément sélectionné par moi. Il était femelle / femelle. Les professionnels, comprendront.
Et que croyez-vous qu’il se soit passé ? Hé bin, l’installation qui devait être, promis juré, terminée aujourd’hui, attendra, jusque lundi. Parce que du femelle dans du femelle, ou du mâle dans du mâle, tous les plombiers vous le diront... Bonjour les fuites. Respectons l’ordre des choses et tout ira mieux !