Vers la disparition de la France : le Conseil constitutionnel censure la loi immigration
26 janvier 2024 21:45, par MivilleAvec des outils politiques comme le Conseil Constitutionnel et comme la clause 49.3 il est clair que les architectes de la Vème république eurent clairement l’idée de mettre en place une "démocratie limitée" (expression de la Commission Trilatérale, de la plume de Kissinger, qui loua l’exemple français gaullien comme un exemple réussi en ce sens à donner à imiter ailleurs, ou si on préfère une démocratie non souveraine et soumise à veto de la part d’un pouvoir souverain non élu et non mentionné en trop grosses lettres.
Le Conseil Constitutionnel joue le rôle qu’exerça le roi lors des débuts de la première république, celui de "Monsieur Veto", ainsi qu’à la Monarchie de la Restauration puis de Juillet : le juge ultime de la cour d’appel suprême. De Gaulle avait bien dit "J’ai rendu la République à la France, alors il est conséquent que je rende la France à la Franc-Maçonnerie". Quand on connaît les buts poursuivis par la FM et notamment par le GODF on doit en conclure que tous les rouages de sécurité furent mis en place pour empêcher tout débordement démocratique par rapport à un plan tracé par des technocrates non élus.
Le CRIF est également une institution qui fait partie intégrante et inamovible, quoique en petites lettres, de la constitution de la Vème. Le CRIF n’est pas un lobby comme l’AIPAC ayant pris place dans une constitution particulièrement confortable pour lui, mais un organe vital même de cette constitution : le CC est responsable devant le CRIF (conseil représentatif des institutions françaises : le mot juif n’y figure pas même si c’est la réalité : c’est un organe de protection de la Vème république dont la charte de fondation pour faire échec aux maux politiques alors les plus craints ne considère comme compétents et fiables que les rescapés en chef de l’Holocauste : attention c’était cela ou bien un Pinochet pétainiste choisi par les USA, comme Bigeard).
À l’époque c’est la crainte du retour des grands méchants pétainistes qui joua et n’importe quelle mesure de sécurité à même de prévenir une jonction entre l’aile gallicane de l’Église, l’aile putschiste de l’armée et l’aile pétainiste de la droite semblait tenir en échec la maladie la plus mortelle en rémission du corps politique.
La Vème république n’a pas été hackée : elle fut programmée par de Gaulle, Debré et consorts pour porter comme fruit ultime le régime impérial macronien, impérial européen comme le fut le régime bonapartiste.