Tiphaine Auzière cite, pour donner le ton de son roman ou essai, un chanteur que je ne connaissais pas : Eddy de Pretto.
Sa chanson "Kid" commence comme "tu seras un homme mon fils", par ls paroles suivantes : "Tu seras viril mon fils". Eddy passe en revue ce que peut être la virilité : honneur, foot... genre Eddy Mitchel, pas Eddie Michel (Jean-Gitte).
"Je veux voir ton teint se noircir de bagarres pour qu’aucune femme ne te dirige vers ces contrées roses..." chante, anxieux, le papa Eddy au fiston de la chanson.
Tiens ? me suis-je dit, les valeurs anciennes, ancrées, qui ont fait leurs preuves. C’est original.
Cependant le chanteur n’a pas la tête de l’emploi.
Le refrain nous renseigne sur son intention réelle : "virilité a-bu-sive" martèle-t-il.
Badaboum. C’était un chant anti-viril. Une berceuse, en fait, pour bébé rose.
Tiphaine tuerait donc son bonhomme s’il lui faisait subir des violences. Dur à imaginer. Je crois plutôt qu’elle lui ferait un procès interminable avec des coups tordus : famille à tiroirs ; des tiroirs dans des tiroirs, des enfants naturels, d’autres pas naturels... Des gardes d’enfant mystère, des gardes à vue, des garde-à-vous... Ouille, quelle embrouille. Avec elle, Tiphaine, comme avocate de la partie adverse... Non, de sa partie à elle...
Quant à Brigitte Macron, son arrivée fouineuse dans une librairie est bien invraisemblable. Elle a trop de latex sur la figure. C’est pas elle/lui.