Les Japonais se sont intéressés à la rentabilité d’un employé suivant ses compétences et son positionnement sur l’échelle des emplois de l’entreprise. Un employé a donc un registre de rentabilité suivant sa formation et son expérience professionnelle. Ainsi par exemple, si on fait gravir les echelons d’un ouvrier qualifié à celui de contremaître par ancienneté ou promotion, celui-ci qui excellait à la production devient un piètre contremaître car il a dépassé son seuil de compétence. Un peu à l’image de la musique ou le chanteur possède un registre ou tessiture l’ingénieur se révélera un piètre ouvrier si on le met à la production devant une fraiseuse. Il sera maladroit et peu rentable.
Les vues de l’esprit dont les jeunes, voire très jeunes macronistes sont imbibés n’imaginent pas les dégâts qu’ils vont provoquer dans le système de compétences vital pour l’industrie, le génie civil, etc. en forçant les gens a prendre n’importe quel emploi pour subsister et assurer le quotidien de la famille. Forcer un cadre à faire la plonge ou lancer un ouvrier dans la planification d’un projet relève d’une pure fiction. Ceci se comprend mieux d’ailleurs que les jeunes macronistes qui nous "gouvernent" n’ont pas la moindre notion de ce que le travail représente comme investissement personnel et de culture dont il faut être doté pour mener a bien le boulot.
Après l’effondrement de notre pays, ils "chercheront des pistes" dans leurs colloques pour relancer la machine... mais ce sera bien tard pour se cultiver un peu.