L’abbé Pierre a craché sur les patriotes du FN canal historique. S’il avait été aussi irréprochable que certains le laissent entendre, malgré les 17 nouveaux témoignages à son encontre, ceux qui, dans l’ombre, cherchent à travers l’exploitation de ses « méfaits » à porter un nouveau coup au Catholicisme, n’aurait sans doute pas pu donner libre cours à leurs penchants destructeurs de la religion révélée qu’ils abhorrent. Dans le même temps, les églises brûlent en France pendant que les synagogues font l’objet d’une protection renforcée. Quoi qu’il en soit, il fallait dénoncer l’abbé Pierre de son vivant alors que les victimes présumées, fascinées par le personnage et l’auréole médiatique dont il jouissait, ont préféré se réfugier dans le silence. L’abbé Pierre , c’était celui auquel on avait collé une étiquette de Saint Bernard des pauvres, respecté par la classe politique républicaine. Un prêtre de gauche, pro-immigration, une sorte de Pape François avant l’heure prêt à accorder la charité à la terre entière. Qu’on puisse reprocher à cet homme d’avoir été tenté de rechercher les plaisirs de la chair ne saurait suffire à le condamner. Par contre, ce qui est grave, c’est que l’abbé Pierre ait pu obtenir des faveurs sexuelles contre le consentement des femmes qui l’accusent, à tort ou à raison. Il n’est plus là pour pouvoir se défendre. Certains voient un saint en cet homme attiré par la lumière que les médias projetaient sur son action caritative. Il incarnait ce caritatisme chrétien qui justifie d’accueillir tous les réfugiés économiques issus des classes moyennes de la planète. En la personne de l’abbé Pierre, la république a eu le saint qu’elle mérite. Un vrai Saint, c’est Padre Pio qui a accompli des centaines de miracles sur des personnes malades ou porteuses de handicap avec l’aide de Dieu et des anges. Dieu sait reconnaître les siens !