Bien peu ici ont gouté à la vraie vie. Celle qui vous mort au mollet et vous fait grimper l’échelle du chagrin dare dare. La vie fatigue, voyez vous. Et ça se voit sur les visages cette dévastation. C’est poignant ! La vie abime l’être sensible que nous sommes. Une vie simple et laborieuse ne nous protège en rien des tourments. Les femmes abimées par la vie me touchent autant que les bébés tout ronds de promesses. Les mêmes que le système déchiquette pour une poignée de dollars, en Palestine comme ailleurs. Tout ça pour vous dire mon chagrin et ma tristesse et combien je sais que cette femme fut belle avant la catastrophe. Ne venez pas me faire chier avec vos considérations à deux balles car cette vieille femme abimée extra lucide c’est moi ! Ma souffrance ne doit pas rester vaine. Regardez moi droit dans les yeux. Regardez vous...