Jimmy Carter, président américain et prix Nobel de la paix, est mort à 100 ans
30 décembre 2024 13:07, par ProtégeonslaPalestineJimmy Carter fut le premier président Afro-américain des États-Unis et, ce bien avant la marionnette de la CIA Barack Obama. Dans une Amérique post ségrégationniste traversée par un abysse racial insondable, Jimmy Carter et sa famille firent partie de cette catégorie de Noirs américains du sud, heureux de se faire « passer pour Blancs » (to pass as White, selon l’expression consacrée).
Cette possibilité d’imposture n’était offerte qu’aux Noirs suffisamment métissés pour renier leur héritage et embrasser pleinement les codes de la société blanche, qui leur promettait une existence prospère et dénuée de discriminations.
La mère de Jimmy Carter s’appelait LILIAN GORDY. Les GORDY sont une illustre famille de Noirs de la Géorgie esclavagiste. Esclaves dans les champs de coton, ils finirent, après la guerre de Sécession, par engendrer des musiciens de talent : BERRY GORDY père, musicien noir, était le cousin germain de Lilian Gordy, si bien que le président Jimmy Carter, qui joua toute sa carrière le Scandinave épris de justice sociale, était en réalité le parfait prototype de l’Afro-Américain (35% nègre, 65% caucasien, 100% renégat de sa négritude).
Il suffit d’observer des photos couleur de Jimmy Carter et de sa mère dans les années 70, pour convenir que leur teint bistré, leur bouche lippue et leurs narines dilatées cachaient une histoire inavouée. Berry Gordy sénior, grand-oncle noir de Jimmy Carter par la branche matrilinéaire, donna naissance à Berry Gordy junior, fondateur historique du label de musique MOTOWN.
Étant moi-même métisse en phase avec ma double culture et ma double appartenance raciale, je ne comprendrai jamais quelle honte de soi peut pousser quelqu’un à se faire passer pour la moitié de lui-même. Jimmy Carter fut un mulâtre de la Géorgie profondeur et un renégat de premier ordre : il ne manquera qu’à ceux qui l’ont pris pour un Norvégien.