...fassent qu’elle refuse, par tous les moyens, la guerre...
Certains ont déjà tout compris...
D’après un journaliste ukrainien, près de 1.700 soldats de la brigade « Anne de Kiev », en partie formée et équipée par la France, ont déserté.
La plupart l’aurait fait avant même que leur unité ne soit déployée sur le front, et 50 durant la formation en France.
Cette brigade fait l’objet d’une controverse depuis son retour le mois dernier de France, où ont été formés et équipés 2.300 des 4.500 soldats qui la composent.
Selon le journaliste, le commandement militaire ukrainien a failli à la formation initiale de la brigade, qui s’est déroulée dans un « chaos organisationnel complet », et aurait envoyé ses soldats dans d’autres unités pour y « colmater les trous » en matière d’effectifs.
Ce qu’il restait de la brigade a été envoyé notamment à Pokrovsk, l’un des secteurs les plus chauds du front Est, tandis que son commandant a été démis de ses fonctions, ainsi que plusieurs de ses subalternes.
Toujours selon ce journaliste ukrainien, la brigade n’a pas été équipée en drones ni en équipement de brouillage électronique, des outils devenus essentiels pour les unités militaires dans cette guerre.
« A cause de cette attitude criminelle envers la vie des soldats, la 155e brigade a subi des pertes importantes dès les premiers jours », a-t-il accusé.
Des désertions qui sont aussi bien encombrantes pour la France alors que le président Emmanuel Macron a rendu visite début octobre aux soldats de cette brigade ukrainienne lors de leur entraînement sur notre territoire.
La France lui a en effet cédé 128 véhicules de transport de troupes VAB, 18 chars AMX-10, 18 canons automoteurs Caesar ainsi que des camions, des blindés d’évacuation sanitaire, des postes de tirs de missiles antiaériens Mistral et antichars Milan.