Les téléspectateurs qui ont visionné l’émission de F. Taddei, il y a peu, se sont aperçus que le style développé par Alain de Benoist se situe d’avantage dans une optique de clair-obscur que dans celle - tranchée - d’un quelconque expressionnisme gesticulant. Cette critique ne s’adresse pas à Soral - assis juste à côté du fondateur du GRECE - car j’aime le le style incisif et sans ambages du fondateur de "E&R" !
De Benoist est plus habitué à des colloques respectables où les intervenants ne se coupent pas la parole, histoire d’affirmer un égo inversement proportionnel à leur manque d’éloquence. Soral - lui - se retrouve souvent sur des plateaux radio-télévisuels où celui qui n’a rien à rétorquer s’exprime autant que celui qui émet des pensées censées !
J’étais présent lors de sa récente venue toulousaine et - de toute évidence - Monsieur de Benoist refuse de se considérer comme un gourou qui va montrer la voie à un "troupeau" de personnes égarés et en pertes de repères. Une quinquagénaire quelque peu hystérique lui reprochait d’ailleurs, ce soir-là, son manque flagrant de directivité. Une visite chez le psychiatre aurait d’ailleurs fait à cette dame le plus grand bien !
Benoist est - sans conteste - une personnalité d’une grande culture et d’une grande probité morale, mais il se refuse d’être le berger d’un quelconque troupeau. En ce qui le concerne, il donne des pistes, mais sans pour autant obliger les gens à les suivre. Les consignes de vote (pour le Front National, notamment) lui sont - aussi - totalement étrangères !
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