« Les morts du Covid-19 sont des morts politiques. »
« Le discours officiel relayé par les médias est une sorte de propagande. »
« J’y vois une déliquescence éthique, mais aussi intellectuelle et philosophique de nos civilisations. De ce point de vue, je dirais que le Covid est un révélateur de nos incohérences ; incohérences fatales. »
« Une fois qu’on a généré un état de panique […], c’est très difficile pour nous de changer une cognition erronée. »
« On a vu un embrayage s’actionner, allant vers la stérilisation de la pensée et un déni de réalité. »
« L’exposition massive de la population aux vrais facteurs de risque que sont la malbouffe, la pollution, le stress et la sédentarité […] s’est retrouvée dans le Covid. »
« On a laissé la responsabilité de gouverner […] à une cohorte de mathématiciens-modélisateurs – des geeks – qui passent leur vie devant des ordinateurs à construire des mondes qui n’existent pas. »
« Le confinement, […] c’est le pire cas de figure pour faire flamber une épidémie. »
« Un train de réponses intelligent, c’est : multiplier la capacité de dépistage, dépister le plus de gens possible, mettre en quarantaine ceux qui sont contagieux et utiliser le traitement à base d’hydroxychloroquine. »
« Les interventions sur le lien social sont plus efficaces que les réponses sanitaires. Et là on a isolé des centaines de milliers de personnes de manière durable. »
« Anatomie d’un désastre » : un entretien réalisé par ATHLE.ch et PHUSIS.ch Philosophie avec Jean-Dominique Michel, anthropologue et expert suisse de renommée mondiale en matière de santé publique.